« L’enlèvement de deux ressortissants français dans la nuit du 23 au 24 novembre dans un hôtel de Hombori, ville située dans la région du Gourma, au sud du Niger, me conduit à rappeler que les mesures de sécurité préconisées sur le site Conseils aux voyageurs du ministère français des Affaires étrangères et européennes, et celles figurant sur le site de l’Ambassade de France à Bamako, répondent à un danger réel et non à un danger hypothétique ou surévalué. Elles doivent par conséquent être appliquées scrupuleusement. J’insiste tout particulièrement pour que les Français de passage se fassent connaître du consulat général et respectent les règles édictées pour les déplacements en zone dite orange » : tel est le message de l’ambassadeur de France au Mali que l’on peut lire actuellement sur le site internet de la représentation française dans la capitale de l’Etat sahélien suite aux récents événements (lire ci-contre). Un message signé Christian Rouyer, que l’on connaît bien dans notre département.
Né le 30 janvier 1950 à Saint-Mandé, ce diplomate a été consul général à Munich de 1996 à 2000 et à Barcelone de 2000 à 2003, puis délégué à l’Action humanitaire de 2003 à 2005.
Détaché auprès du ministère de l’Intérieur, il a exercé successivement les fonctions de préfet du Jura de 2005 à 2008 et de préfet de l’Aube de 2008 à 2010, en remplacement de Nacer Meddah.
C’est début 2011 que Christian Rouyer avait été nommé ambassadeur de France au Mali.
S’il devait se rattacher à un homme ? Ce serait Lyautey, « un homme très en avance au plan social, lui qui a su respecter les cultures, qui a eu le souci de l’autre et le courage d’affronter des situations acquises », confiait-il à notre journal à son arrivée à Troyes.
D’où une devise qu’il aime reprendre à son compte : « L’essentiel est de savoir ce que l’on veut et où l’on va. »
Source: lest-eclair.fr – Publié le dimanche 27 novembre 2011