Opérationnalisation des régions de Ménaka et de Taoudéni: les cercles et communes créés

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ORTM / Journal TV
Amadou Koïta

A l’issue du conseil des ministres d’hier mercredi, le ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne, porte-parole du gouvernement, Amadou KOITA, a animé son point de presse hebdomadaire pour faire la synthèse des grandes décisions approuvées. Les journalistes ont été entretenus sur cinq principaux dossiers examinés et approuvés par le conseil des ministres.

Le Porte-parole du gouvernement, qui faisait hier seul face à la presse, conférencier, a expliqué un premier dossier, relatif à la ratification de la convention d’un prêt signé entre le gouvernement du Mali et le Fonds africain pour le développement, présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Il s’agit, selon lui, d’un fonds qui servira pour le financement de l’interconnexion entre le Mali et la Guinée avec une capacité de 225 kilo volt pour renforcer les capacités d’EDM-Sa. Le coût total de ce prêt est évalué à 12, 876 milliards de FCFA. Cette interconnexion entre le Mali et la Guinée, affirme le ministre KOITA, passera par 80 villages dans notre pays.

Elle appuiera l’EDM-Sa dans sa mission de distribution de l’électricité aux populations et participera au développement de l’économie nationale. Le ministre a précisé qu’il faudra attendre au moins deux ans pour l’effectivité de ce projet pour le bonheur des populations.

Le deuxième dossier développé par le porte-parole du gouvernement a concerné la répression des faux billets et fausses monnaies. Il a été présenté par le ministre de l’Économie et des finances, a indiqué le conférencier. Selon le ministre PPG, cela permettra à notre pays de renforcer son arsenal juridique en matière de lutte contre les faux billets et fausses monnaies, contre la falsification, la détention, l’importation, l’exportation et surtout contre la circulation des fausses monnaies et des faux billets. Le ministre a soutenu que cette décision était une façon de crédibiliser la zone UEMOA et de protéger le FCFA. Il a déclaré que ledit projet de loi permettra à notre pays d’être en harmonie avec les textes déjà approuvés dans la zone UEMOA.

Le troisième et le quatrième dossier ont été présentés par le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités. Le conférencier a affirmé qu’après l’érection des régions de Ménaka et de Taoudéni, il a été jugé nécessaire que les collectivités territoriales soient créées dans ces régions. C’est dans ce cadre que le Conseil des ministres a planché et approuvé le texte relatif à la création de ces collectivités. Ledit projet de loi est appelé à être soumis aux députés de l’Assemblée nationale. Ainsi, selon le ministre porte-parole du gouvernement, Ménaka sera constituée de 24 collectivités territoriales, une région, 4 cercles et 19 communes. Quant à Taoudéni, elle aura 37 collectivités territoriales, un chef-lieu de région, 6 cercles et 30 communes. Pour le ministre KOITA, cette volonté du gouvernement participe au renforcement de la décentralisation au Mali et à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

Le dernier dossier adopté en conseil des ministres a été présenté par Mme la ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable. Le conférencier a expliqué que ce dossier est relatif à la relecture du cadre organique de la CPS (Cellule de planification et de statistique) dans le secteur eaux, assainissement, urbanisme et domaine. À travers une décision prise par le gouvernement, il s’agit d’ouvrir ce secteur à d’autres corps, notamment ceux des ingénieurs d’agriculture, d’élevage, aux vétérinaires, aux professeurs et aux assistants en santé.

Aussi, le ministre Amadou KOITA a informé que lors de ce Conseil des ministres, beaucoup de communications véritables ont été présentées. De même, le conseil des ministres s’est penché sur le sommet du G5 Sahel auquel le chef de l’État a pris part à Bruxelles. Un sommet consacré à la mobilisation des fonds pour le financement du G5 Sahel.

Il a rappelé que lors de ce sommet, les promesses financières annoncées s’élèvent désormais à 414 millions d’euros. Des financements qui permettront au G5 Sahel de mobiliser 5 à 10 mille soldats pour engager une lutte farouche contre les terroristes dans le Sahel.

PAR MODIBO KONE

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