Après les agitations autour du financement d’une rencontre du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) au Burkina Faso par la Suisse, le gouvernement malien, à travers le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, est passé à l’offensive pour comprendre la position de la Suisse dans la crise malienne. C’est dans cette logique que le patron de la diplomatie malienne a rencontré l’Ambassadeur de Suisse au Mali, avec résidence à Dakar, Mme Muriel Berset Kohen, le vendredi 7 septembre. Cet entretien avait pour but de faire le point sur la situation au Mali et dans la région, ainsi que sur l’engagement de la Suisse au Mali.
Dans la résolution de la crise que traverse notre pays depuis six mois, l’apport de tous les pays amis est déterminant. Et pour ce faire, le gouvernement est en train de tout entreprendre pour un retour à la normale. Le patron de la diplomatie malienne, Tiéman Hubert Coulibaly, multiplie les actions sur le plan international pour redonner une autre image au Mali auprès de ses partenaires.
Selon certaines indiscrétions, l’entretien entre le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et l’ambassadeur de Suisse a été agréable et constructif. Les échanges ont porté sur la situation politique et humanitaire actuelle au Mali. L’Ambassadeur a exprimé les vives préoccupations de la Suisse face à la crise que traverse actuellement le Mali, et la solidarité de son pays face aux souffrances de la population malienne. Cet entretien a démontré la bonne entente entre les deux pays, y compris dans les domaines du développement et de la recherche de la paix au Mali et dans la sous-région. Cette démarche diplomatique traduit la bonne volonté de la Suisse de clarifier sa position et réaffirmer son engagement à entretenir les bonnes relations entre les deux pays.
L’Ambassadeur a souligné que la Suisse est aux côtés du peuple malien dans cette période difficile. Dès le début de la crise actuelle, la Suisse s’est prononcée sans ambiguïté en faveur de l’intégrité territoriale du Mali. Elle ne reconnaît aucune indépendance d’une des parties du territoire malien proclamée de manière unilatérale. La Suisse n’a aucun intérêt qui lui soit propre ou spécifique. Tous ses engagements en matière de bons offices sont impartiaux.
Dans la recherche de la paix, la Suisse apporte son soutien à la médiation de la Cedeao. Son soutien a pour objectif d’aider les parties en conflit à trouver une solution négociée à la résolution pacifique des conflits; de contribuer à la stabilisation du pays et de retrouver un Mali uni, démocratique, respectueux de ses diversités et des droits de l’homme.
Après deux heures d’entretien avec l’ambassadrice Suisse, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly, a été rassuré de la neutralité de la Suisse dans la gestion de la crise malienne. Selon des sources proches du dossier, il aurait déclaré que très clairement que «la Suisse ne soutient pas le Mnla. La Suisse a publié un communiqué la semaine dernière, dans lequel elle affirme son soutien au peuple malien, à l’Etat du Mali. Elle rejette toute déclaration d’indépendance. La Suisse reste derrière les efforts de la Cédéao et de la communauté internationale, et le sens de la médiation suisse porte sur l’union des Maliens. A ce titre, la Suisse ne peut pas soutenir le Mnla. Pour notre part, si certains ont pu se prévaloir du soutien de la Suisse, ce n’est que de la propagande. Il se peut que des actes isolés aient été posés. Mais cela ne peut pas entrer dans le cadre de la gestion des relations entre les Etats. L’Etat suisse et l’Etat malien n’ont aucun nuage à l’horizon dans leur relation». C’est en ces termes que le patron de la diplomatie malienne rassure le peuple malien.
La Suisse continue à collaborer avec les structures décentralisées maliennes et les collectivités territoriales
En matière de coopération au développement, les relations qui lient la Suisse et le Mali sont très bonnes, étroites et remontent à 35 ans de travail commun. L’ambassadeur de Suisse a assuré M. Coulibaly de la continuité des interventions de la coopération suisse au Mali en faveur des populations, dans les régions où il est possible de le faire. Ailleurs, la coopération suisse participe à l’assistance humanitaire. La Suisse continue à collaborer avec les structures décentralisées maliennes et les collectivités territoriales dans les domaines de l’éducation de base, de la formation professionnelle, de la sécurité alimentaire et de la gestion publique locale.
L’aide humanitaire suisse a débloqué 10 milliards de Francs CFA depuis le début de l’année, pour répondre à la crise alimentaire au Sahel et à la crise politique au Mali. Cette somme a servi notamment à financer des opérations d’urgence du Programme alimentaire mondial (Pam), du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) et d’Ong suisses.
Pour la relance de la coopération avec les partenaires techniques et financiers, la première mission serait le rétablissement de la confiance d’abord sur le plan intérieur entre les Maliens, mais aussi rétablir la confiance entre l’Etat du Mali et ses partenaires. Aujourd’hui, ayant satisfait à une des exigences de la communauté internationale qui était la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, les partenaires savent, qu’en face, ils ont une équipe qui est décidée à résoudre les problèmes. Ils savent également que pour que ce gouvernement puisse atteindre ses objectifs, il a besoin du soutien de tous nos amis. C’est pourquoi, il est urgent que la coopération économique et technique puisse reprendre le plus tôt possible.
Diplomatie pro active
Depuis quelques années, le Mali est tombé malade de sa diplomatie trop défensive, pendant que les accusations fusaient de toutes parts dans le monde pour accuser notre pays de tous les péchés d’Israël. Certains voisins, que nous respectons pourtant bien, sont allés jusqu’à traiter le Mali d’«Etat-voyou». Comme toute réaction, les autorités de l’époque avaient affiché le profil bas, supportant stoïquement cette humiliation. C’est ainsi que, de reculade en reculade, la diplomatie malienne est presque tombée dans un gouffre où l’ont enfermée ses détracteurs qui sont, pour la plupart, ceux-là mêmes qui ont contribué à armer moralement et matériellement la rébellion dans le nord du pays.
Il est donc heureux de voir un jeune – la jeunesse étant le principal pilier et le symbole de toute une nation – remettre la diplomatie malienne sur orbite, afin que notre pays puisse retrouver la place qui lui revient dans le concert des nations. C’est en ce sens qu’il faut comprendre la démarche pro active du ministre Tiéman Coulibaly qui vient ainsi d’aider à rétablir une vérité, amenant la Suisse à se prononcer ouvertement et à se démarquer de toute propagande du Mnla.
Nouhoum DICKO
Le mali doit etre clair avec la suisse et la mettre en sursis.Elle ne peut pas financer les fossoyeurs du mali et dire en meme temps qu elle est pour l unité du mali
1. On aura tout vu avec les djihadistes : la colonisation et la réduction à l’esclavage au 21ème siècle. Des voleurs de véhicules qui coupent la main à d’autres voleurs, des gens qui volent des humains (pas leurs biens mais leur personne même : français d’AREVA et diplomates algériens), et tranchent la main à d’autres voleurs. Des violeurs de Gao qui fouettent d’autres violeurs. Des violeurs de tombes qui lapident d’autres violeurs. Des assassins d’AGUELHOC (et de l’un des diplomates algériens) qui ferment les yeux pour les leurs, ou tuent d’autres assassins (à Diré) selon une logique à toute épreuve.
2. Sont HARAM : l’école laïque, les habits qui dépassent la cheville, le visage découvert des femmes, etc. Certains djihadistes soutiennent aussi que sont HARAM tout ce qui ne date pas de l’ère du prophète : l’eau de robinet, le téléphone, les engrais, les routes bitumées, etc. Mais sont HALLAL : le trafic de drogues, d’armes, de cigarettes, la prise d’otages, etc.
3. Pendant ce temps au SUD MALI, nos braves soldats du CNDERRIERE se livrent aux intimidations de leaders politiques, même de marabouts. Après les tentatives de liquidations d’hommes politiques et de tueries de bérets rouges maintenant ils tuent les barbus non armés. NATURELLEMENT, LES BANDITS ARMES DU NORD (DJIHADISTES) ET LES BANDITS ARMES DU SUD (CNDERRIERE) S’EVITENT PRECAUSIEUSEMENT ET S’OPPOSENT CHACUN, DE FAÇON TRES UNANIME, A L’ARRIVEE INCONDITIONNELLE DES TROUPES DE LA CEDEAO.
4. Et la majorité silencieuse malienne laisse faire. Stoïquement. Ou Impassiblement. C’EST TOUJOURS LA TOUTE PETITE MINORITE D’ANARCHISTES ET DE REACTIONNAIRES QU’ON ENTEND LE PLUS. PARCE QUE COMME CERTAINS TOUAREGS QUI ONT COMPRIS QU’IL FAUT PRENDRE LES ARMES POUR OBTENIR DES POSTES JUTEUX, DE L’ARGENT, ETC. COMME CERTAINS POLITICIENS ET SYNDICALISTES A BAMAKO QUI ONT COMPRIS QU’ON EST RECOMPENSE EN FONCTION DE SON POUVOIR DE NUISANCE. ET LA SOCIETE CIVILE, POLITIQUE ET RELIGIEUSE MAJORITAIRE JOUE A L’INDIFFERENT: AUCUNE PROTESTATION COORDONNEE CONTRE LES INEPTIES DES MILITAIRES ET LA RECESSION AVEC SON CORTEGE DE CHOMAGE, DE CHOLERA, DE FERMETURE D’ENTREPRISES, DE CLASSES, DE CENTRES DE SANTE…
Ne soyons pas naïf, tous les Etats sont amis en même faux amis du Mali cela depend des intérêts. Par ailleurs servons nous des erreurs du passé récent pour avancer. Sinon personne n’est surpris de cette crise malienne qu’on a cherché à échelonner et faire porter par d’autres gouvernants. On ne repousse pas un problème bien réel on en fait face.
mnla es mort depuis c blaise seul ki les soutien
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