Nouvelle preuve de l’insécurité au nord du Mali : Deux blessés graves suite à l’explosion d’une mine à Kidal

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Nouvelle preuve  de l'insécurité au nord du Mali Un véhicule transportant des éléments du MNLA a sauté dimanche dernier vers le crépuscule, sur un engin explosif disséminé dans la ville de Kidal. De sources bien informées, ce véhicule se dirigeait vers la frontière sud de la ville en direction de Ménaka.

Même si l’acte n’a pas été revendiqué, il porterait tout de même la signature des terroristes qui sont devenus récemment très actifs dans les régions septentrionales du pays. Cette attaque a entrainé deux blessés graves en l’occurrence les occupants du véhicule. Il convient de préciser que des actes similaires sont devenus très fréquents récemment. Ils visent notamment les casques bleus de la MINUSMA et des soldats de l’opération Barkhane.

 

D’ailleurs, les occupants dudit véhicule ont sauté sur l’engin alors qu’ils étaient proches du camp conjoint de la MINUSMA et de l’opération Barkhane à Kidal. Ce qui suppose que ce sont sans doute ces derniers qui étaient visés. Des voix se sont récemment élevées pour demander plus d’actions de la part de ces forces. Il faut signaler qu’il leur est reproché de ne travailler qu’avec les indépendantistes du MNLA alors que certains d’entre eux bénéficieraient d’un soutien avéré des terroristes. Ces derniers se mêlent souvent à la population et empruntent les mêmes moyens de déplacement afin de passer inaperçus et avoir ainsi la latitude de commettre leur forfait.

 

Des observateurs ont appelé les forces alliées à travailler de concert avec l’armée malienne qui peut être mieux à même à participer dans des opérations de sécurisation de la ville. Rappelons que lorsque certains éléments des FAMA étaient au camp I de Kidal avant les malheureux évènements de mai dernier, les attaques asymétriques – qui semblent être la nouvelle stratégie des terroristes – avaient considérablement baissé d’intensité. Mais après leur sortie de la ville, elles sont devenues monnaie courante.

 

Une situation qui a poussé les autorités maliennes par la voix du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, à demander la semaine dernière au Conseil de sécurité de l’ONU, le déploiement d’une force onusienne d’intervention rapide comme en RDC.

Masiré DIOP

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1 commentaire

  1. <Deux blessés graves< c'est une mise en scene.C'est eux qui ont posé l'engin labas et ils savent comment l'aborder.Ils voulaient faire croire qu'il y'a terroristeS CRIMINELS et MNLA alors que MNLA=terroristes

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