Nouvelle configuration de l’Assemblée nationale : Les rebelles armés élus dès le 1er tour, persona non grata

7

Dès le 1er tour des élections législative qui a eu le 24 novembre dernier, en attendant bien sûr le 2ème prévu pour le 15 décembre prochain, certains rebelles armés ont été élus haut les mains. Ayant du sang des Maliens sur les mains, oseront-ils rejoindre l’Assemblée nationale qu’ils ont boudée, avant de prendre les armes contre la Nation malienne ? Nombre de Maliens en ont cure.

 

 

Ag Bibi
Ag Bibi

A titre de rappel, c’est à la faveur de la libération de 23 terroristes, ennemis de la Nation malienne et surtout de la levée des mandats d’arrêts contre une bonne frange des leaders du Mnla et de ses alliés, que certains d’entre eux ont eu le quitus  pour se porter candidats aux prochaines élections législatives. Il s’agit notamment de Mohamed Ag Intallah, l’un des fils du vieux influent Intallah, qui est candidat sur la liste Rpm dans le cercle de Tin-Essako. Ainsi que d’Ahmada Ag Bibi, Aïcha Belco Maïga et Inawelène Ag Ahmed, tous candidats Rpm respectivement dans le cercle d’Abeïbara, à  Tessalit et à Kidal.

 

 

Or, on le sait déjà, des poursuites avaient été engagées contre plusieurs responsables de ces mouvements criminels du Mnla (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), d’Ançar Dine (islamiste), du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) et des narco-trafiquants. Tous font l’objet de mandats d’arrêt nationaux et internationaux pour terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sûreté de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, emploi illégal de la force armée, dévastation et pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.

 

 

Contre toute attente, avec la levée de leurs mandats d’arrêt par le président IBK, les revoilà, comme par un coup de baguette magique, redevenus «saints». Et du coup, Mohamed Ag Intallah, Ahmada Ag Bibi, Inawelène Ag Ahmed…étaient autorisés à être candidats pour les prochaines législatives. Et ils étaient en campagne comme des roitelets, étant sûrs d’être élus par leurs «amis et complices rebelles» pour revenir à l’Hémicycle que certains d’entre eux avaient abandonné pour prendre des armes contre le Mali.

 

 

Ils étaient sûrs d’eux-mêmes d’être élus, car étant seuls dans certaines circonscriptions électorales de leur «fief», Kidal. Et pour cause, aucun bon Malien ne voulait prendre le risque d’aller battre campagne à Kidal. A moins qu’il veuille se faire tuer par ces hommes sans foi ni loi, comme ils l’ont fait en assassinant nos deux confrères de Rfi, Ghislaine Dupont et Claude Valon.

 

 

De toutes les façons, le citoyen lambda malien voit mal comment ils pourront regagner les bancs de l’Assemblée nationale. Puisque ce sera, à n’en pas douter, une grosse insulte à la Nation.

Bruno LOMA

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Bruno en votre qualité de journaliste à qui incombe la faute.C’est des candidatures validées pour des raisons que nous ignorons.Change d’angle de traitement.Pourquoi l’acceptation de leurs candidatures,le cas des petits voleurs à la prison centrale de Bamako.L’injustice de la justice avec deux poids deux mesures.L’inégalité et l’impunité au Mali

  2. Ils seront bel et bien présents à l’assemblée avec les bénédictions de IBK inchalah. Nul n’est au dessus de la loi. Cela s’applique à toi et à moi et à SANOGO en position de faiblesse. C’est toujours comme ça chez le Mandémassa.

    • Dites moi quelle est la différence entre le massacre des soldats à Aguel Hoc et le massacre des soldats à Kati? Toutes les victimes sont de l’armée malienne et le second est le 1/4 du premier en nombre.

  3. hey toi avec le pseudo LEMALIEN.

    Fou nous la paix. Ils sont tous pareille. Des ingrats, sans conviction, sans foi et qui ne voient que leur intérêt. Ce sont Des rebelles un point bar. Et ils devraient être devant la CPI. N’essaye pas de semer le doute dans les esprit des gens. ok.
    Craché dans un bol et vouloir revenir manger dedans il n’y que les rebelles qui peuvent faire ça.

    Fou nous la paix.

  4. Monsieur Bruno LOMA, évitez les amalgames. Aicha Belco Maiga n’a jamais été rebelle et elle ne fait partie ni du MNLA ni de Ançare Dine, ni de je ne sais quoi. Elle est la Présidente du Conseil de Cercle de Tessalit et elle était déplacée à Bamako pendant toute la période de la crise. Alors, je vous en prie, appelez le chat par le “chat”, parlez de ce que vous maitrisez, et là je me rend compte que vous ne faites pas de recherche et que vous n’écriviez que ce qui vous passe par la tête, dommage !

Comments are closed.