Nouveau jeu d’alliances dans le nord du Mali

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El Hadj Ag Gamou
Le général El Hadj Ag Gamou, à Gao en 2013. © SIA KAMBOU / AFP

Le MSA, Mouvement pour le salut de l’Azawad, et le général Ag Gamou, qui appartient à l’armée malienne et représente également la communauté touareg des Imghads, ont annoncé samedi 17 septembre qu’ils entendaient lancer des patrouilles conjointes pour sécuriser des zones du nord du Mali. Ces zones n’ont pas été précisées mais les deux parties sont basées à Ménaka, région de Gao.

On ne savait pas encore vers qui allait se tourner Moussa Ag Acharatoumane, le fondateur du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA). C’est chose faite, le 15 septembre, il a rencontré le général Ag Gamou du Gatia et un représentant du MAA-plateforme, appartenant aux groupes pro-gouvernementaux.

A l’issue de cette rencontre qui s’est déroulé dans la ville d’Azawa dans la région de Gao, un protocole d’accord a été signé. Le MSA n’intègre pas la Plateforme mais plusieurs mesures ont été prises. Les deux groupes indiquent vouloir collaborer, notamment sur le plan sécuritaire avec l’organisation de patrouilles communes.

Le document rendu public sur les réseaux sociaux mentionne également l’organisation d’une rencontre intercommunautaire. Le MSA, le Gatia et le MAA-plateforme précisent que ces dispositions s’appliqueront sur « leurs zones respectives », mais aucune précision n’est donnée quant à l’étendue de ces zones. L’influence du MSA, crée il y a peu dans la région de Ménaka, est encore floue.

Un rapprochement surprenant

El Haj Ag Gamou est le dernier général touareg resté fidèle à l’armée malienne, après le déclenchement de la rébellion indépendantiste en 2012. Quant au MSA, il est issu d’une scission du MNLA, initiateur de cette rébellion. Ce qui en fait, sur le papier, des ennemis jurés.

En dépit de la signature d’un accord de paix en juin 2015, les tensions demeurent très vives entre la CMA, mouvement qui rassemble tous les ex-rebelles, et la Plateforme, qui rassemble les groupes armés pro-Bamako et dont le Général Ag Gamou est réputé proche.

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14 COMMENTAIRES

  1. Bonsoir,

    APPEL A TOUS LES ACTEURS POUR UNE MISE EN ŒUVRE DILIGENTE DE L’ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU MALI ET POUR L’ENGAGEMENT, FRANC, HONNÊTE ET SANS COMPLAISANCE, DE TOUS

    Félicitations pour l’initiative citoyenne des chefs religieux, des notabilités communautaires et de certaines composantes de la société civile, à laquelle ont pris part les parties prenantes et la médiation, sous la houlette du Haut Représentant du Président pour la mise en oeuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    La session associée a eu lieu à Bamako et a duré trois semaines.

    Merci à tous et à toutes pour vos contributions pour une sortie durable de la crise au Mali.

    Malgré tout, le Mali est dans une insécurité totale (embrasement qui risque de se généraliser : trop de morts dans les régions du nord du Mali ainsi qu’au centre du Mali et au sud du Mali, djihadisme, terrorisme, …) et tout progresse lentement du fait de la non application de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

    Une minorité (terroristes et autres) ne doit pas prendre tout un peuple en otage.

    Comme certains le disent, nous avons des solutions idoines de sortie de crise, elles sont refusées ou ignorées par tous et toutes.

    En effet, j’ai fait des propositions pour résoudre le problème de Kidal ET pour la garantie du respect de l’accord et de l’engagement des acteurs pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako, pourquoi les acteurs ne les testent pas ?

    Ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.

    Des intérêts cachés ou des mains invisibles pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

    Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés (ou ces mains invisibles) seront débusqués (es), ainsi que ceux qui sont derrière.

    Nous devons, FAIRE ARRÊTER IMMÉDIATEMENT LES HOSTILITÉS, ENTRE GATIA ET LA CMA, SUR LE TERRAIN, et URGEMMENT mettre en place les autorités intérimaires, le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) via les patrouilles mixtes et, graduellement, les forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées et lancer la conférence d’entente nationale prévue dans l’accord au lieu des concertations nationales à cause de la complexité et de l’issue incertaine, à court terme, de ces dernières.

    ENGAGEONS-NOUS (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) ET METTONS, TOUS/TOUTES, RAPIDEMENT, EN ŒUVRE, indépendamment des bords politiques, L’ACCORD DE BAMAKO, pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général, pour le bonheur de TOUS/TOUTES, pour résoudre définitivement le problème de Kidal et pour éviter l’embrasement généralisé (sur lequel j’ai alerté les acteurs depuis plus d’un an).

    Pour ce faire, je lance un appel à tous les acteurs (parties prenantes, médiation, CSA, partenaires, …).

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

  2. Nous demandons à GATIA de rester sur ses gardes et d’être TRES VIGILENT .Aujourd’hui , il est la seule solution adéquate au problème du Nord .Cette population nordique souffre atrocement dans une indifférence ou incapacité totale de tous . Que Dieu vous bénisse et perdure votre action salutaire de sécurisation du Nord . Nous savons que l’équation pour résoudre le problème du Nord est très difficile à cause de ses paramètres ( connus ou inconnus ) . Nous ne demandons que la PAIX pour cette population du Nord .Sans paix rien n’est possible .

  3. Quand les patriotes ne veulent pas se soumettre à la volonté constitutionnelle et se plait dans l’anarchie, il est fort probable que des ligues armées ou pas trahissent les lignes de conduite normales pour sortir le pays de l’ornière.

  4. pour les Solutions aux problemes du MALI consultez l’histoire des societes constituantes du MALI, un autre KOURKAN FUGA EST BEL ET BIEN NECESSAIRE….

  5. Bonjour,
    Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.

    Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui veuille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.

    Nous y sommes.

    A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.

    L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

    L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

    D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

    C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

    Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.

    Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

    Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

    Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.

    D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”

    A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

    Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • Trop c trop vous nous prennent tjours la tête pour le mali indivisible
      Toute les monde sais que le mali ne serait plus comme avant pourquoi se voiler la face
      On ne peut pas construire une famille ou un pays sur le mensonge.
      Nos hommes politiques successives nous ont tjours mentir au profit de leurs pouvoirs

      • Bonjour,
        Merci, frère Sikasso, de votre contribution.

        Oui, le Mali est Un et Indivisible.

        En se basant sur la vérité (comme vous le dites) et la régionalisation, à travers la libre administration des régions et communes, comme stipulée dans l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, le pouvoir sera proche des citoyens avec une bonne gouvernance et un contrôle de qualité exigés par les citoyens.

        Il sera aux mains des collectivités territoriales et leurs ressortissants, donc, il sera difficile de dire des contre vérités aux citoyens.

        Compte-tenu de la gouvernance participative, ces derniers participeront à la gouvernance de leurs collectivités territoriales.

        Participons donc, à la mise en oeuvre de l’accord de Bamako, METTONS EN PLACE LA RÉGIONALISATION ET LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES DANS UN MALI UN ET INDIVISIBLE et éloignons du Mali les maux dont vous parlez.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

        • Mon chère le pays est gangrené par la corruption
          Il faut un vrai changement jusqu’à la base on est tous coupables.
          Personne ne veut se sacrifier pour le pays

          • Bonjour,
            Merci frère Sikasso de votre contribution et du fait que je vois qu’on commence à se rejoindre sur la nécessité de changement pour tous.

            Il commencera réellement à travers cette régionalisation et la mise en place des autorités intérimaires car les responsabilisations des citoyens et des collectivités territoriales seront effectives.

            Ainsi, chaque acteur, chaque citoyen, chaque commune et chaque région voudra se sacrifier pour le pays.

            Militons, comme je l’ai toujours dit, pour la mise en œuvre franche, honnête et sans complaisance, de l’accord de Bamako, par tous les acteurs, en mettant l’intérêt général en avant.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
            TEL 00223 95 58 48 97

    • le mali un et indivisible avec a sa tete le nord(lumiere) pas le sud(obscurite)…euh,,,hen?

      • Mr Peux tu te respecter,un peu.Le Mali d’abord.Cherche à te connaitre pour mieu parler d’autrui,merci ,Ici nous sommes un,un seul.

        • LE JEU DE L’AUTRUCHE, ..? SI CE QUE VOUS PRETENDEZ EST REEL, POURQUOI EST CE ADVENU CE QUI SE PASSE MAINTENANT?
          LES BERTHE ONT CONSTRUIT AVEC D’AUTRES CE PAYS PAS DANS LA LACHETE ET L’IGNORANCE IMPASSE!!!

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