Enlevé au Niger le 19 avril dernier par Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Michel Germaneau, ingénieur de son état, 78 ans, aurait été tué ce jeudi 22 juillet dans une opération militaire conduite par Paris, soutenu par l’armée mauritanienne, qui lui servait surtout de guide et d’interprète. C’est en tout cas, l’information que nous avons reçue d’une source absolument crédible.
Au cours de ce raid, mené à l’aide d’un navire de guerre stationné sur la côte mauritanienne, six membres d’AQMI auraient été tués et plusieurs autres faits prisonniers. Cette opération, qui a eu lieu dans le cercle de Tessalit, région de Kidal, se situait à environ
Ces deux capitales usent ainsi du droit de poursuite que le Mali d’ATT leur a accordé. Ont-ils fait bon usage de l’avantage que Koulouba leur a octroyé? Ce qui est sûr, c’est qu’une forte délégation mauritanienne s’est précipité à Bamako, vingt-quatre heures après l’opération, pour apporter des éclairages à qui de droit.
Une autre chose est sûre, c’est qu’au moment où nous mettions sous presse, Paris n’avait ni confirmé ni infirmé la mort éventuelle de Michel Germaneau. Apparemment, l’Hexagone attend la fin de l’ultimatum, qui expire ce lundi 26 juillet, pour donner des informations tronquées. Car Sarkozy n’admettra jamais la maladresse de l’opération qui ne pouvait aucunement sauver le vieil otage. L’impression qui se dégage, après la fin de ce raid, c’est qu’il fallait en découdre avec AQMI, même si Germaneau devait y perdre la vie. Selon certains, c’est même ce qui se serait produit. A moins que Paris n’ait été convaincu de son décès avant de lancer l’opération, en raison de sa santé précaire. Vivement donc que toute la vérité soit dite dans cette affaire. A suivre.
Chahana TAKIOU