Le 22 mars 2012, le Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat a renversé le pouvoir en place. Dès lors, un vide institutionnel s’installait dans le pays. Profitant de cette situation, les rebelles du triptyque MNLA – Ançar Dine – AQMI ont vite fait d’occuper les régions Nord du Mali. Mais les Maliens se sont retrouvés avec l’accord cadre signé par le Capitaine Amadou Haya Sanogo et la CEDEAO (Communauté Economique pour le Développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Avec comme priorité des priorités le rétablissement de l’intégrité territoriale du pays. Par le dialogue, ou par la guerre. Quel sort pour les rebelles ?
Le peuple malien est aujourd’hui plus que jamais prêt à tous les sacrifices. Nous le ressentons par la colère des uns, la fureur des autres, la détermination de tous. Debout comme un seul homme, unanimes à défendre au coude à coude la patrie, les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur partagent parfaitement la même pensée que le Général De Gaule face à l’invasion allemande. Pour tous, le Mali a perdu la bataille, mais pas la guerre. Pour tous, l’heure est venue de remettre à leur place ces pilleurs d’armes, fauteurs de troubles, violeurs de femmes et criminels de guerre.
Comme disait un de nos lecteurs, ” s’emparer des deux tiers du pays pacifique qui les a accueillis et leur a souhaité la bienvenue à coup de millions de F CFA et de sacs de dattes et de riz est un acte de trahison et non de libération “. Surtout que le Mali n’a jamais discriminé ni puni aucune ethnie ni aucune race. Le Mali n’a non plus connu un royaume ni un empire touareg. Jamais l’Azawad n’a existé, c’est une vue de l’esprit, l’esprit borné de ses concepteurs d’hier et d’aujourd’hui.
Touaregs du Mali, ne vous laissez pas influencer par les sirènes démagogiques de ces égarés de guerre rompus au brigandage et à la falsification de l’histoire. Maliens de tous horizons unissons-nous pour le seul combat qui vaille : la cohabitation pacifique dans l’unité et l’unité d’action pour le développement socioéconomique et culturel de notre chère patrie. Le Mali est un et indivisible : Un Peuple, Un But, Une Foi. Le brassage séculaire entre ses ethnies est irréversible.
A l’évidence, ceux qui ont pris les armes contre notre pays, à défaut de déposer ces armes pour négocier leur intégration sociale, périront par les armes. C’est le triste sort qui les attend. L’armée malienne ne fléchira pas dans ce combat. Les populations maliennes ne failliront pas à ce devoir. Qui vivra verra.
Mamadou DABO
Le MNLA et la France savent très bien que nous libérerons pour toujours notre territoire!
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