La visite de 48 heures du président de la République Amadou Toumani Touré en Algérie va-t-elle apporter de l’eau au moulin de ceux qui pensent que le pays de Ben Bella est pour quelque chose dans la crise devenue récurrente au nord de notre pays ? En tout cas, les discussions entre les plus hauts responsables des deux pays ont été dominées par ce problème.
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En se rendant à Alger samedi dernier, le président de la République Amadou Toumani Touré a sans doute profondément discuté avec son homologue Abdelaziz Bouteflika de la lancinante question du nord de notre pays qui interpelle fortement son pays.
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Cette question est, selon nos sources, la cause principale du déplacement du président ATT dans ce pays dont il espère la franche collaboration pour juguler la crise qui sévit dans le nord du Mali.
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Accompagné, entre autres personnalités, du ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, le général Kafougouna Koné, et de l’autre général en charge de la Protection civile et la sécurité intérieure, Sadio Gassama, ATT jouera sans doute son va tout. Sa tâche s’annonce difficile car, il s’agit pour lui et ses ministres de ramener Bahanga et son compagnon Fagaga à la raison et de libérer les otages jusqu’à présent détenus dans un lieu tenu secret par leurs ravisseurs.
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ATT doit débattre du problème des mines semées par Bahanga qui seraient de fabrication algérienne et qui ont fait plusieurs morts. L’Algérie est fortement suspectée voire accusée par certains de servir de base arrière pour les bandes armées maliennes. Et, plus grave, il nous revient que Bahanga et sa bande bénéficient de la protection du pays d’ Abdelaziz Bouteflika.
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Sur toutes ces questions qui fâchent, il s’avère indispensable que les deux parties accordent leur violon.
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Alhassane H Maiga
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