“Gatia” ou groupe autodéfense Touareg Imghad et Alliés, c’est ce tout nouveau groupe armé qui vient d’être créé avec comme objectif de défendre les intérêts de leur communauté contre les agissements des groupes réclamant l’indépendance de l’Azawad. Ses responsables disent être pour un Mali Un et Indivisible et proposent leur appui au gouvernement malien pour stabiliser le pays.
Le secrétaire général de ce groupe armé Fahad Ag Almahmoud revendique plus d’un millier de combattants et veut rassurer le gouvernement malien : “nous sommes pour le processus de paix, nous reconnaissons l’intégrité territoriale du Mali et nous ne réclamons pas d’autonomie”.
Toujours selon Ag Almahmoud, “nous voulons travailler avec le gouvernement malien pour amener la stabilité du pays”.
Plus explicité, cet autre membre de Gatia fait une analyse de la situation qui prévaut dans les régions nord du Mali et lance un appel, du reste émouvant à la communauté Touareg au Mali. Selon lui, le vrai problème du développement du Nord du Mali, c’est avant tout le mauvais choix porté sur certains “responsables” qui pilotent les projets de développement exclusivement pour eux, leurs familles ou leur tribu, créant ainsi une exclusion et un certain ethnocentrisme.
Ce qui, toujours selon ce responsable de Gatia a ses conséquences, car, par leurs comportements ethnocentriques, ils révoltent une bonne partie de la communauté touarègue contre l’Etat, et du coup, celle-ci croit que c’est l’Etat malien qui est à l’origine de tous ses malheurs. “Il est temps, sinon grand temps que la communauté touarègue, comprenne que le mal ne vient pas d’ailleurs, mais de nous mêmes, de notre réveil tardif, de notre refus de nous instruire, de notre pessimisme, de notre paresse, et surtout de l’esprit malveillant de certains de nos leaders politiques qui, pour sauvegarder des intérêts individuels (leurs postes) ne plaident pas la cause des touareg : le développement du Nord.”
Aujourd’hui, ajoute-t-il, “la chance frappe à nos portes avec le régime pacifique du président IBK. Nul n’a besoin de prendre les armes pour faire entendre sa cause. En tout cas, pas au Mali, réputé être un exemple de démocratie en Afrique et au-delà dans le monde. On peut et on doit passer par les voix légales que nous offre la Constitution du Mali. L’Assemblée Nationale, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, l’Espace d’Interpellation Démocratique sont des tribunes d’expression des doléances de tous les citoyens maliens qui s’estiment lésés dans leurs droits. La prise des armes n’est jamais une solution pour le développement que nous attendons. Il n’y a qu’un seul Mali ! Ce Mali qui a étendu la couverture par la télévision nationale à tout le pays, et qui est en voie de construire le barrage de Taoussa, d’extraire de Taoudeni le pétrole malien. Aussi, des réflexions pertinentes et porteuses d’espoir réel doivent être faites concernant l’épineuse question de l’emploi des jeunes, cette frange vulnérable et utilisable dans des conflits par les insurgés et dont la seule alternative crédible est et demeure leur absorption par le marché du travail” conclura l’homme du Gatia.
Boubacar Sankaré
suis les Malin prend pas le négociation a mai croyez moi n’ait pas
finir avec cette affaires recardes Israël avec Gaza depuis quant s’ils ont capable des ranche de chose il peux faire la bas mais il sont de pu romane est pompiers il ne font train nais cette négociation encorde malien ont ne con méfies nous ses gents attention
il sont bien dit eux négocies pas pourquoi il poussée A négocies
oublie pas y a des gents qui soufres au Nord du mali panse A eux
Comments are closed.