Depuis hier, jeudi 6 février les agents de la santé rappelés à leurs postes au nord ont perçu leurs primes de retour. Les indemnités allouées au titre des frais du transport desdits agents ont déjà été mises à la disposition du gouverneur de la région de Gao.
La fin de la semaine dernière a été marquée par un arrêt de travail dans des structures sanitaires de la région de Gao. Mécontente du retard observé dans le paiement des primes de retour, la section régionale du syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille de Gao se posait des questions sur leur sort alors que leurs collègues d’autres départements commençaient à percevoir les 150 000 FCFA de prime de retour et les 100 000 FCFA supplémentaires comme frais de transport (pour ceux qui avaient été contraints au déplacement lors de la crise). Ces mêmes montants avaient été retenus pour les agents de la santé, mais la seule difficulté qui se posait était l’évaluation du nombre d’agents concernés par la mesure.
En l’absence de l’administration (surtout sanitaire), cette tâche de pointage des agents de santé a pris du temps. Un retard qui a motivé la grève observée la semaine dernière par des agents de la santé de la région de Gao.
Cette grève est intervenue alors que des réflexions étaient menées au département en charge de la santé pour des solutions applicables à l’ensemble des structures de santé des trois (3) régions du nord.
Ainsi, depuis hier, jeudi 6 février, le ministre de la Santé, qui avait obtenu auprès de son collègue des finances le paiement des fonds y afférents, vient d’ordonner le paiement des primes. Celui-ci constituait l’objet de revendication syndicale des agents de la santé en service au nord.
Le montant alloué aux primes de retour, a été finalement mis à la disposition du département de la santé au même moment celui alloué aux frais de transport sont déjà à la disposition du gouverneur de la région de Gao pour être versé aux bénéficiaires dans les prochaines heures. Cette question est désormais réglée permettant ainsi d’amorcer le dialogue pour le bon fonctionnement du système sanitaire dans les régions du nord.
Massiré DIOP