Alger – Les mouvements armés du nord du Mali sont prêts à s’engager dans un dialogue avec Bamako pour mettre fin à l’instabilité dans cette région, a estimé lundi le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Les conditions sont de plus en plus mûres pour l’avancée vers la paix dans le nord du Mali, a déclaré M. Lamamra, à l’ouverture d’une réunion de six pays du Sahel, consacrée à la situation dans cette région.
Outre les représentants de l’Algérie, du Mali, du Niger, du Burkina Fasso, de Mauritanie et du Tchad, le chef de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), Bert Koenders, et le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, ont assisté à la rencontre.
Il y a une très nette volonté des hauts responsables des mouvements du Nord du Mali à travailler pour la paix, a ajouté M. Lamamra.
La partie algérienne a accepté de poursuivre ses efforts et de conduire le processus de négociations inhérent à la phase initiale du dialogue inter-malien inclusif, lit-on dans le communiqué final.
Dans ce contexte, elle invite les participants à la réunion ministérielle ainsi que la Cedeao à prendre les dispositions pour soutenir le processus devant se dérouler à Alger le mois de juillet prochain, poursuit le communiqué qui précise que les participants sont arrivés à une très large convergence de vues.
Cette réunion intervient à l’issue de consultations préparatoires qui ont réuni depuis le 5 juin à Alger les dirigeants de tous les mouvements du Nord du Mali.
Ces consultations ont abouti le 9 juin à l’adoption de la déclaration d’Alger par le Mouvement national de libération de l’azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’azawad (MAA), trois groupes signataires de l’accord de cessez-le-feu.
Dans ce document, les trois mouvements ont réaffirmé leur volonté de s’engager dans le dialogue inter-malien inclusif.
Ces consultations ont pris fin samedi par la signature d’une plateforme préliminaire par le MAA, la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Ces groupes se sont engagés à dialoguer avec Bamako pour trouver une solution définitive à la crise, selon ce document.
De son côté, le ministre malien des Affaire étrangères Abdoulaye Diop a réitéré la volonté ferme du président malien Ibrahim Boubacar Keïta de faire avancer le processus de paix.
L’Algérie, qui partage avec le Mali une longue frontière traversée de part et d’autre par des jihadistes, joue les médiateurs dans le conflit malien.
Une intervention militaire internationale au Mali, toujours en cours, a débuté en janvier 2013, à l’initiative de la France, pour libérer le Nord du pays de l’emprise de groupes islamistes.
(©AFP / 16 juin 2014 21h42)
Il faut que les Maliens comprenent que la France n’est pas venu pour nous aider mais pour
defendre ses interets caches au nord plus precisement a Kidal. La France hait le Mali et
les Mailien raison pour laquelle lors de l’opperation lence pour liberer la region de Kidal,
les Francais se sont battu aux cotes des groupes armes en tirant sur nos SOLDATS. La preuve en est que
les balles extraites de nos SOLDATS blesses sont celles utilisees par le SerVal. C’est a dire que la France
ne lachera jamais les Touaregs de Kidal surtout de Kidal.
Les Francais sont snicks et arrivistes.
Merci
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