A l’issue de la réunion de haut niveau des ministres des affaires étrangères du Mali ( représenté par le tout nouveau ministre de la réconciliation nationale Zahabi Ould Sidi Mohamed) de l’Algérie, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et de la Mauritanie, le ministre de la réconciliation nationale s’est fixé un délai de six mois pour la signature d’un accord de paix global et définitif.
Il a aussi ajouté suivant son plan de sortie de crise que dans un premier temps, tous les groupes armés du nord du Mali seront invités à participer en Algérie à une réunion exclusivement consacrée à eux, pour qu’ils dégagent une plateforme commune pour harmoniser leurs points de vue avant le début du dialogue prévu d’ici à deux mois, c’est-à-dire, au mois de juillet prochain au Mali. Toujours est-il que selon ce plan, le ministre de la réconciliation doit entreprendre une mission en compagnie du Haut représentant du chef de l’Etat pour les discussions inclusives inter-maliens, dans certaines capitales régionales en vue de convaincre les représentants des groupes armés à rejoindre la table des négociations.
Ce plan concocté par Zahabi Ould Sidi Mohamed ne semble pas susciter l’adhésion des groupes armés si l’on en croit leurs récentes réactions. En effet dans une certaine presse de leurs représentants ont accusé le ministre d’avoir concocté un schéma de sortie de crise de façon “ unilatérale “.
Abdoulaye DIARRA