Quelques jours après l’onde de choc de l’assassinat de nos confrères de RFI, les mouvements rebelles touaregs du Nord-Mali semblent vouloir donner une image plus potable d’eux. Leur responsabilité étant très engagée dans l’insécurité qui règne sur la ville de Kidal où le crime s’est produit, les leaders des différentes organisations ont décidé désormais de «libérer deux lieux stratégiques du pouvoir», à savoir le siège du gouvernorat et celui de la radiotélévision nationale.
Une annonce d’autant plus symbolique que l’occupation de ces bâtiments publics était le signe même du non-Etat à Kidal. Et lorsque le gouvernement malien déclarait que cette ville était la seule où la souveraineté de l’Etat malien était en souffrance, il avait tout à fait raison. C’est donc heureux de voir le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et ses alliés que sont le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), faire un pas en direction de la république.
Si le sang versé par Ghislaine Dupont et Claude Verlon peut aider le Mali à recouvrer son intégrité et son unité, les deux envoyés spéciaux de la «radio mondiale» ne seront pas morts pour rien. Du moins, il faut espérer que les mouvements azawadiens traduisent leur engagement en «actes concrets» comme le leur demande d’ailleurs le président malien Ibrahim Boubakar Kéïta. Et que le 14 novembre prochain, le Mali fasse un pas qualitatif dans le sens de la réconciliation.
Source: fasozine.com/ Publié le 10 novembre 2013Écrit par Bark Biigav
Ne parlez plus de Nord-Mali mais du NORD DU MALI…….. Merci
Pourquoi fixe-t-on de délai pour liberer une station de l’ortm ki ne vaut quelques m2? Il ya koi de spécial en leur possession? Quant je voies ce soit disant drapeau ca me donne des migraines. Les femmes de Kidal savent qu’elles sont en sécurité avec l’état malien que n’importe quels bandits.
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