L’armée malienne appuyée par les Français de Barkhane a repoussé une attaque sur un checkpoint près d’Ansongo, non loin de la frontière avec le Niger. Les assaillants ont été mis en déroute et des matériels récupérés.
Mauvais moment ou provocation, la question se pose. Les terroristes ont, en effet, choisi d’attaquer un checkpoint situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Ansongo. C’était à la tombée de la nuit du samedi 11 novembre dernier,. Une zone pourtant quadrillée depuis plus d’une semaine par les soldats déployés pour la première opération du G5 Sahel. Au sol, ce ne sont pas sur des soldats de cette nouvelle force conjointe qu’ont butée les assaillants, mais sur une position tenue par les forces armées maliennes, qui ont fait feu.
Dans les airs, les Français de Barkhane n’étaient pas loin, ils ont rapidement fait décoller des hélicoptères Tigre qui ont procédé à des tirs de semonce après avoir repéré le groupe d’ennemis qui prenait la fuite.
Les assaillants ont été mis en déroute, mais le ratissage de la zone n’a pu se faire que le lendemain. Un communiqué de l’armée précise cependant des saisies : deux motos, des armes, des munitions, une mine antichar et le corps d’un présumé terroriste.
Dans le centre du Mali, cette fois, sur l’axe Djenné-Kouakourou, les forces armées maliennes ont été attaquées alors qu’elles désarmaient un engin explosif improvisé placé sur un pont. Un soldat a été blessé et les assaillants ont pris la fuite.
Youssouf SANGARÉ