Aux termes de la réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’accord (CSA), on peut croire que Kidal revient dans le giron national.
A la lecture des recommandations de la réunion du haut niveau du CSA, la semaine dernière, la question de Kidal est tranchée. Concrètement, les acteurs de haut niveau du processus ont reconnu et réaffirmé qu’il appartient désormais au gouvernement de la République du Mali de nommer le président du Conseil régional de Kidal. En définitive, cela va permettre à l’Etat malien d’exercer dans un proche avenir sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
En plus, d’importantes décisions ont été prises pour la mise en place des autorités intérimaires dans les régions entre les 13 et 20 février 2017. Entamée depuis quelques mois, l’opérationnalisation du Mécanisme opérationnel de coordination (Moc) à Gao et à Kidal est programmée courant ce mois de février. En plus de l’effectivité du Moc, il y aura la fourniture des listes des combattants pour Kidal et un consensus sur la question du pré-cantonnement. Une forte recommandation a été faite de même pour la nomination des conseils régionaux dans les toutes les régions du Nord avec la participation effective des parties signataires.
Alhousseini Touré
Qui veut combattre l’injustice au Mali doit etre de la masse et non du pouvoir .
kIDAL A ETE TOUJOURS MALIEN .KANKOU MOUSSA FUT DE LA REGION ET C’EST DE LUI QUE DECOULE LE NOM MALI .
Bonjour,
ET L’affrontement GAMOU-GATIA/CMA ?
Les problèmes ne sont pas encore TOUS résolus, soyons proactifs, MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR : S’ATTAQUER AUX CAUSES DE LA CRISE AU MALI ET A LA SOURCE DES INCOMPRÉHENSIONS ENTRE ACTEURS (SURTOUT SUR le choix des membres des AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET SUR L’INCLUSIVITÉ) ET RÉAGIR AVANT LES EFFETS INDUITS.
EST-CE QUE LA RÉPARTITION DES PRÉSIDENCES DES RÉGIONS DU NORD DU MALI, initiée par la réunion, des chefs politico-militaires et des ministres, du 10 février 2017, entre les regroupements armés ou d’autodéfense, EST LA SOLUTION IDOINE POUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES sachant que le protocole d’entente, entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, dit que les membres des autorités intérimaires doivent être issus de la société civile, des membres des services déconcentrés de l’État et des conseillers sortants ?
Comme la convention subsidiaire (répartissait les membres des autorités intérimaires entre les parties prenantes Maliennes) qui avait générée des blocages et avait été rejetée au profit du protocole d’entente entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, une telle répartition des régions, entre regroupements armés et d’autodéfense, engendrera des problèmes et des blocages.
A Kidal, plusieurs clans s’affrontent pour la Présidence du conseil régional, conformément au protocole d’entente, vaut mieux la confier à un membre de la société civile ou des services déconcentrés de l’état ou un conseiller sortant ET non à un membre listé de la CMA appartenant à un mouvement armé ou d’autodéfense de la CMA.
Face à la persistance de la menace terroriste ou djihadiste ou toute menace contre la République et la souveraineté nationale, il y a bien une réponse efficace : c’est constituer un FRONT UNI s’appuyant sur le dialogue ET la conférence d’entente nationale inclusive, s’engageant, avec franchise et sans complaisance, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord de paix et dynamisant sa mise en œuvre stricte et franche.
Comme dit l’accord de paix, le DIALOGUE doit être la base du règlement de tout différend ou tout conflit.
Mais DIALOGUE ne signifie pas immobilisme, laxisme, il faut AGIR pour garantir la mise en œuvre, inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix.
J’avais déjà écrit plusieurs lettres ouvertes et fait des appels dans ce sens à tous les acteurs.
Il est temps d’AGIR EFFICACEMENT en impliquant TOUS les Maliens et TOUS LES ACTEURS à travers la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix et la conférence d’entente nationale inclusive.
La conférence d’entente nationale est différente d’une concertation nationale par l’ampleur, la portée et la complexité de cette dernière et par le fait qu’elle n’a pas pour objectif de reconcevoir un autre accord de paix ni de choisir un Président de la République ni de créer une partition du pays ni une fédération ou confédération ou de rendre indépendante une partie du Mali.
Un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications, des solutions et des approches sera fait à partir des échanges approfondis entre Maliens et d’éventuels consensus établis, sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord, en particulier, sur les Autorités Intérimaires, le MOC et le DDR.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC,Gouvernance et Sécurité
TEL 95 58 48 97
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