Nord du Mali : des interrogations après la libération de l’otage sud-africain

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Libération du Sud-Africain enlevé au Mali par Al-Qaïda en 2011
Ce combo, créé le 2 juillet 2017 à partir d'images vidéo fournies par le SITE Intelligence Group, montre les six otages détenus par la branche d'Al-Qaïda au Mali (de haut en bas) Iulian Ghergut, Gloria Cecilia Narvaez Argoti, Stephen McGown, Arthur Kenneth Elliott, Béatrice Stockly et Sophie Pétronin / © SITE INTELLIGENCE GROUP/AFP / -

L’otage sud-africain détenu dans le Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique a été libéré mardi. L’information a été confirmée par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, sans plus de détails. Stephen McGown a été enlevé en novembre 2011 à Tombouctou en compagnie de deux autres occidentaux, un Suédois et un Néerlandais.

Pour l’instant difficile d’en dire sur les circonstances de cette libération. Impossible aussi de confirmer si une rançon a été versée aux ravisseurs. « Notre compatriote Stephen McGown a été libéré le 29 juillet 2017. Nous sommes heureux qu’il soit libre », a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères au cours d’un point de presse à Pretoria, sans donner plus de précisions.

M. McGown avait été kidnappé dans un restaurant de Tombouctou en novembre 2011. Il a été enlevé en même temps qu’un Néerlandais, Sjaak Rijke, libéré en 2015 par l’armée française, et un Suédois, Johan Gustafson, libéré pour sa part au mois de juin dernier.

Leur enlèvement est survenu au lendemain du rapt des deux Français Serge Lazarevic (libéré le 10 décembre 2014) et Philippe Verdon (tué par AQMI). Les ravisseurs du Sud africain, du Néerlandais et du Suédois avaient lancé une attaque dans l’enceinte de l’hôtel où séjournaient les trois touristes. Un allemand qui avait tenté de résister à son enlèvement a été tué d’une balle dans la tête.

La libération de Stephen McGown soulève plusieurs questions sans réponses, notamment l’éventuel paiement de rançon. Pour certains analystes, les circonstances de cette libération peuvent s’expliquer par trois hypothèses. Aussi, selon eux, elle peut être considérée comme un signe d’Al-Qaïda à s’ouvrir au dialogue.

Source: Studio Tamani

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