Nord du Mali : Divergence au sein du nouveau groupe armé MSA

Des dissensions sont apparues entre les communautés Daoussack et Chamanamas, membres du nouveau groupe politico-militaire, Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA).

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La CPA, le MSA et la CMFPR2 dénoncent la duplicité du ministre et l’accuse de complicité avec le MNLA et le HCUA

Des dissensions sont apparues entre les communautés Daoussack et Chamanamas, membres du nouveau groupe politico-militaire, Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA).

Créé en septembre dernier par Moussa Ag Acharatoumane, chef de la tribu des Daoussack et Assalat Ag Habi de la communauté des Chamanamas (tous deux ex-membres du MNLA), le MSA ne parle plus d’une seule voix.

Après des reports, le congrès constitutif se tient finalement en rang dispersé. Mercredi, s’est tenu un premier congrès avec la mise en place d’un bureau de 29 membres dirigé par Alla Ag El-Mehdi, secrétaire général, et Assalat Ag Habi, son adjoint.

Joint par Sahelien.com, Mohamed Zeini Aguissa, chargé de communication, indique qu’il n’y a pas deux mouvements.

“Le MSA a tenu son congrès hier et nous avons regretté le départ de nos frères Daoussack pour des raisons que nous ne maîtrisons pas. Notre mouvement est composé de quatre communautés qui sont les Chamanamas, les Peuls, les Arabes et les Songhay issues des régions de Kidal, Gao et Ménaka”, a-t-il précisé.

Et d’ajouter que “l’autre MSA, [qu’il appelle “Réveil de Ménaka”], est purement local”. Quel rapport y a-t-il désormais entre les deux parties ?” “Il n’y a plus de rapport entre les mouvements, peut-être avec la société civile comme nous partageons la même zone, on peut avoir des rapports”, a répondu M. Aguissa.

Un autre congrès s’est tenu ce jeudi dans la ville de Ménaka. Contacté par Sahelien.com, Moussa Ag Acharatoumane reconnaît qu’il y a désaccord entre les deux communautés.

“Il y a une divergence avec les amis Chamanamas par rapport au leadership du mouvement. La base du MSA, c’est d’abord à Ménaka. On aurait voulu que le leadership soit à Ménaka. On ne s’est pas compris par rapport à ça. On n’a pas trouvé de solution”, a-t-il déclaré.

Pour ce qui concerne le congrès de mercredi, M. Acharatoumane souligne que c’est “une mini-rencontre, à l’extérieur de la ville, à laquelle les Chamanamas se sont réorganisés à l’interne et ont fait leur petit bureau. C’est vraiment aujourd’hui que les Ménakois sont en train de faire leur congrès du MSA”.

Avec le Sahélien

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