Nord du Mali: deux militaires tués, une gendarmerie attaquée

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© ISSOUF SANOGO AFP

Bamako – Deux membres de la Garde nationale ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par de présumés jihadistes dans le nord du Mali, où une gendarmerie a aussi été attaquée, selon des sources militaires.

“Des terroristes à moto ont ouvert le feu” sur les deux membres de la Garde nationale dans la localité de Gossi. Souleymane Diallo et Adama Koné sont morts sur le coup”, a déclaré à l’AFP une source militaire malienne.

“Les militaires tués ont été atteints par des projectiles à la tête”, a précisé une autre source militaire.

Dimanche soir, une attaque a visé un poste de gendarmerie dans une localité située à quelque 90 km au sud de Gossi, selon une source sécuritaire locale contactée par téléphone.

Les assaillants ont “attaqué le poste de gendarmerie de Hombori”. “L’armée a riposté. A notre connaissance, il n’y a pas de victime”, a déclaré cette source à l’AFP. Aucun responsable de la gendarmerie n’était joignable dans l’immédiat pour commenter l’information.

Au moins quatre civils avaient été tués vendredi et samedi dans le nord du Mali, où l’armée a décidé d’interdire, de même que dans le centre, la circulation des motos et des pick-up dans certaines localités pour renforcer la lutte contre les jihadistes.

Selon un communiqué du ministère de la Défense, trois “terroristes” ont également été “abattus” vendredi dans le village d’Iwelane, situé près d’Ansongo, à proximité la frontière avec le Niger, après “l’assassinat” à son domicile d’un notable de ce village.

Lors de l’opération, des motos, des armes et des munitions ont été saisies, selon le communiqué.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

sd/siu/jlb

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