Malgré la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation et les énormes sacrifices consentis par le peuple malien pour sa mise en œuvre, les attaques contre les Fama ne cessent de se multiplier. Le hic, c’est qu’elles (attaques) ne sont plus à l’actif des seuls groupes terroristes écartés du processus des négociations d’Alger (Ançar Dine, Aqmi, Mujao, Al-Mourabitoune…). Mais, aussi des groupes membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Une situation sur laquelle la communauté internationale ferme les yeux et accentue la pression sur le gouvernement pour qu’il fasse davantage de concessions.
Le 12 novembre à 3 heures, le poste des Fama dans la localité de N’tahaka sur l’axe Gao-Gossi a été attaqué par des individus armés sur des motos. Une attaque repoussée par les Fama.
Selon un élu communal d’Intillit, ce sont des éléments du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) conduits par Idnane, (le neveu d’Ibrahim Mohamed Assaleh de la Cpa) qui enlevaient les véhicules et collaboraient avec le terroriste Almansour.
Idnane et deux autres de ses acolytes ont été arrêtés par les gardes d’Inadiatafane puis relâchés sur intervention d’Ibrahim de la Cpa. Ils se sont alors déplacés avec leur groupe en menaçant d’attaquer le poste Fama d’Inadiatafane. Ce groupe du Mnla a participé à l’attaque de Rharous aux côtés des terroristes et pourrait encore être impliqué dans celui d’Inadiatafane.
Et il y aurait eu ces derniers jours des échanges de coup de feu entre les assaillants et la mission de poursuite des Fama dans le secteur de Tidjalalel (sur la piste menant à Intillit).
Face à la pression des Fama sur les assaillants de Ntahaka, la Cma a lancé une campagne de manipulation et d’intoxication de l’opinion en faisant croire que l’armée tire sur des manifestants à Tessit. Ceux-ci (manifestants) protesteraient contre la tenue des élections communales du 20 novembre prochain.
Aujourd’hui, il est clair que les Mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ne sont plus sur la même longueur d’ondes. Certains groupes de la Cma, pour se faire valoir, n’hésitent plus à s’allier aux groupes terroristes pour saboter la mise en œuvre de cet accord et à s’attaquer aux positions des Fama.
Et pour cacher le jeu, ces traîtres adulés par la communauté internationale mènent des campagnes d’intoxication pour discréditer les autorités maliennes ainsi que les Forces armées et de sécurité farouchement déterminées à les tenir en échec dans leurs tentatives désespérées de saborder la mise en œuvre de cet accord de paix.
Au lieu d’acculer les autorités maliennes pour prendre «des initiatives nécessaires pour assurer l’intégration des peuples du nord dans la communauté malienne», la France doit convaincre la communauté internationale à mettre fin au traitement de faveur accordé à ses alliés du Mnla et leurs acolytes.
Comment exiger des Maliens à prendre à bras le corps leur propre sécurité et à privilégier les «initiatives politiques» alors que le gouvernement est en face d’interlocuteurs qui ne jouent jamais franc jeu et qui continuent à s’allier aux terroristes pour attaquer nos forces armées et de sécurité ainsi qu’à semer la peur et la psychose dans le pays ?
La Rédaction