À l’appel du néant dans le septentrion malien la démarche du gouvernement n’a guère convaincu. Le défi de la sécurité et de la paix reste à relever au moment où tous admettent sonnent le tocsin. Les ingrédients pour enflammer la zone sont réunis.
2011, année trouble dans le nord Mali. Le pire n’est pas complètement écarté au moment où des renforts militaires arrivent pour faire face aux menaces des groupes salafistes sur fond de résurgence de l’ancienne rébellion touarègue. Et dans un contexte de crise post-libyenne, où un premier groupe de 400 (c’est un chiffre officiel) ex-combattants maliens ont regagné leur pays avec armes et bagages. Le bercail leur a ouvert ses portes en les accueillant sur le site de Takalot. Six ministres de
Vers la fin 2011, toutes les certitudes sur le nord ont été ébranlées. L’inquiétude a gagné tout le monde à commencer par le président de
En effet, quelques heures seulement après le ministre des Affaires étrangères et de
Au même moment, le colonel Bamoussa (Fils d’un certain fonctionnaire Diarra qui était en poste à Kidal) désertait des rangs de l’armée avec plus d’une dizaine de militaires et 5 véhicules. Le colonel Bamoussa est celui-là même qui a été porté (conformément aux fameux Accord d’Alger) à la tête des unités spéciales dans le nord, en décembre 2010. Il s’agit d’un ancien responsable des rebelles touaregs qui avaient pris les armes en 2006. Une fois est devenu coutume pour Bamoussa.
Alors que le voile s’était enfin levé sur les intentions d’Iyad Ag Agaly, qui avait rejoint le maquis. Pendant que le député Alghabasse Ag Intallah, Ambéïry Ag Rhissa et Hama Ag Sidi Ahmed, tiraient les ficelles du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). En somme, le septentrion malien était pris de convulsions par des événements malheureux dont les plus dangereux restent l’entrée en scène d’anciennes figures emblématiques de la rébellion des années 1990, et les agissements des groupes islamistes. À ce sujet, ils continuent d’écumer et de saboter les efforts de développement dans la zone. Tout juste la semaine dernière, des renforts militaires ont été envoyés en vue de parer au péril qui pèse sur de pauvres populations qui n’aspire que de vivre dans un environnement paisible.
Par ailleurs, pour calmer le jeu, le président de
Issiaka Sissoko