Certaines vérités peuvent être difficiles à dire, mais les évoquer, n’empêchera pas le soleil de se lever et de se coucher normalement.
Décidément, par des manipulations en tous genres, certains services de l’Etat se transforment en société privée au profit de leurs responsables. Qui ignore au Mali et dans le reste du monde que l’effondrement de notre pays en mars 2012 était dû à la corruption généralisée, à l’impunité et à l’injustice qui caractérisent les différentes gouvernances depuis des décennies ?
Traditionnellement, depuis les première années de l’indépendance de notre pays jusqu’à un passé très récent, la majorité des agents de l’Etat commençaient leur carrière professionnelle dans l’une des régions du nord appelées « zones difficiles ». Et cela n’excédait pas une durée de 1 à 3 ans pendant laquelle le nouveau fonctionnaire se décidait à fonder un foyer sauf pour ceux et celles qui sollicitaient d’y rester.
De nos jours, la réalité est tout autre. Pour certains responsables des structures de l’Etat, l’argument de la force prime sur la force de l’argument dans la gestion des ressources humaines.
Ainsi, les trois régions du nord sont réservées pour des agents indésirables aux yeux des décideurs, des agents sans soutien politique valable et ceux considérés comme les maillons faibles des services.
Le plus paradoxal dans ce jeu, c’est que les agents normalement affectés au nord du pays, forts de leurs soutiens, refusent de s’y rendre et sont automatiquement remplacés sur décisions en bonne et due forme, par ceux figurant dans les trois catégories ci-dessus énumérées. Tandis qu’il est demandé à d’autres de prendre la porte s’ils ne sont pas d’accord.
Pire, parmi les agents envoyés au nord, il est accordé la prime de zone à certains et d’autres n’en bénéficient pas comme si le climat et la vie chère sont tout aussi injustes et discriminatoires.
Il n’est un secret pour personne qu’avant la crise de 2012, la majorité des agents responsables de familles affectés au nord, laissent leurs familles dans leurs lieux de résidence habituels, à part ceux qui ont plus d’avantage pour supporter.
Monsieur le Président de la République, voici comment fonctionnent actuellement les structures de l’Etat, prouvant que le Mali est malade dans la majorité de ses segments.
Le diagnostic étant fait, pour apporter des soins adéquats, ce ne sont ni les discours guerriers, ni les paroles menaçantes sans effet, mais plutôt des actes dignes et nobles posés par un attelage composé d’hommes et de femmes honnêtes moralement, intellectuellement et qui incarnent la loyauté envers le pays.
A suivre
Bakary Djan SIDIBE, Secrétaire d’Administration
Ibk ne maîtrise plus rien
L’effondrement de l’Etat eat du a la mauvaise gouvernance .C’est la qu’il faut corriger le probleme.Metre en place une administration operationelle et fontionelle doit etre une priorite absolute.
Ibk est un Traitre dégage
Je peux dire que le nord du Mali est une zone de punition,J’en ai subit personnellement.En 2008,dans le commissariat de Kidal,du commissaire son adjoint jusqu’au dernier sergent etaient tous des punis.
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