Concernant l’accord de paix dans le nord du Mali, la médiation internationale a annoncé ce week-end que la cérémonie de signature aurait lieu le 15 mai prochain à Bamako. Le problème, c’est que les groupes rebelles rejettent toujours, officiellement, le texte proposé et déjà validé par Bamako. Mais pour les ministres maliens impliqués dans ces négociations de paix, cette annonce de la médiation permet d’aller de l’avant.
Parce qu’ils estiment que le texte qui est sur la table est la seule voie possible vers la paix, et parce qu’ils se disent déçus par les réticences des groupes rebelles, les négociateurs maliens se réjouissent de l’échéance fixée par la médiation internationale, comme le confirme Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali : « Le processus est désormais dynamique, donc je crois que ceux qui ne se sont pas déterminés ont un certain temps pour le faire. Mais ce qui est important, c’est qu’il faut que nous continuions à avancer.Les frères qui sont en discussion se détermineront. Si c’est un groupe pour l’ensemble qui décide de joindre le mouvement, chacun le fera à un moment de son choix. »
Que se passera-t-il si les rebelles restent sur leurs positions et ne signent pas la proposition d’accord de paix ? La réponse est sans ambiguïté pour Hamidou Konaté, le ministre malien de la Reconstruction du Nord….…..Lire la suite sur rfi.fr
Des opportunistes
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