Ils avaient promis de se venger du coup dur qui leur a été infligé par ces derniers vers la fin du mois dernier. On se souvient que dans un raid mené par les militaires français, à l’extrême nord du Mali, deux des importants chefs d’AQMI à savoir Hamada Ag Hama, plus connu sous le nom de Abdelkrim-Targui – auteur du double assassinat des envoyés spéciaux de RFI en novembre dernier et cousin d’Iyad Ag Ghali – et Ibrahim Ag Inawalen ont été abattus. Les récentes attaques perpétrées contre les casques bleus ont été revendiquées par le porte-parole de l’Emirat du Sahara dépendant d’AQMI, Abderrahmane Alazawadi.
La première attaque a été menée avec des roquettes lancées, le 25 mai dernier, sur une base de la MINUSMA à Ber, lors de la libération des militaires maliens détenus par la CMA sous la médiation de Mme le Maire de Goundam, Oumou Sall Seck. La seconde attaque a eu lieu trois jours plus tard contre un convoi des Nations unies dans lequel avaient pris place le commandant de la force militaire, le général danois Michael Lollesgaard et le chef djiboutien de la police de la MINUSMA, Awale Abdounasir, sur l’axe Teherdge-Tombouctou, au nord-ouest du Mali.
Au lieu de trois blessés, dont a fait état la mission onusienne, l’organisation terroriste parle de trois morts. Ce que dément naturellement la MINUSMA. A travers cette attaque, l’objectif des terroristes était de décapiter la force militaire de la MINUSMA en s’attaquant directement aux hauts responsables opérationnels.
Il convient de signaler que dans une récente sortie, l’ONU a indiqué que la mission déployée au Mali est la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie dans les années 1990. Ainsi, ce sont 35 casques bleus qui ont été tués depuis juillet 2013 dans 78 attaques. Lesquelles ont occasionné 249 blessés, dont 155 grièvement.
Massiré Diop
Si c’est vrai inshallah ils continueraient de vous enculer
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