La cérémonie d’ouverture est prévue pour 15 heures (13 heures TU) à Alger. Outre l’Algérie, l’ONU, l’Union africaine et la Cédéao feront partie des médiateurs. Après la première phase de discussions en juillet, les négociations devraient désormais porter sur le fond et notamment sur le statut du nord, aussi appelé Azawad par les groupes.
Les uns à Bamako au Mali, les autres à Ouagadougou au Burkina Faso. Les autorités maliennes comme les groupes armés ont profité du mois d’août pour préparer leurs arguments. Les négociations qui débutent ce lundi à Alger vont entrer dans le vif du sujet avec un dossier crucial : la question du statut de l’Azawad.
À Bamako, on se dit prêt à écouter et entendre les revendications des groupes armés à une condition : que l’on reste dans le strict respect du principe de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire.
Le 28 août dernier à Ouagadougou, six mouvements politico-militaires ont signé un accord pour parler d’une même voix à Alger avec un message unique : défendre un statut juridique spécifique pour l’Azawad. « Peu importe la dénomination », assurait Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad). Le contenu doit prendre en compte une fois pour toutes les aspirations de ce peuple en matière sécuritaire, de gouvernance et de développement.
Du côté des médiateurs algériens et internationaux, on se dit optimiste, estimant les conditions réunies pour un accord définitif de paix. Bert Koenders, le chef de la Minusma, perçoit une véritable volonté des parties à trouver des solutions et des compromis en insistant : « Les Maliens sont fatigués par cette crise ! »
par RFI