Les premières réunions de travail entre groupes du nord du Mali et autorités de Bamako devaient débuter mardi, mais elles ont été annulées car des représentants de la société civile, proches de certains groupes du Nord, sont bloqués à Bamako.
Les autorités algériennes avaient déjà annulé les réunions du matin, mais ce n’est qu’en milieu d’après-midi, que les participants ont compris qu’il n’y aurait aucune séance de travail. Selon la feuille de route signée en juillet, chaque partie a le droit d’inviter des membres de la société civile, des personnes ressources, qui pourront aider dans les négociations.
Or, selon des diplomates, certaines de ces personnes invitées par des groupes du Nord, sont coincées à Bamako pour des problèmes de passeport. Le ministre des Affaires étrangères algériens a malgré tout reçu hier Bilal Ag Chérif, qui dirige la coalition MNLA – HCUA – MAA.
A partir d’aujourd’hui, quatre commissions thématiques doivent se réunir une fois par jour. La commission la plus attendue, c’est celle qui définira le statut politique et institutionnel des régions du nord du pays. Selon des diplomates, les autorités de Bamako ont préparé une série de propositions qu’ils ne veulent pas dévoiler pour le moment. De leur côté, certains groupes du Nord ont affirmé vouloir prendre exemple sur le modèle du Kurdistan irakien.
par RFI