Suite à notre article publié en manchette du n° 404 du jeudi 29 octobre à propos de la désertion de l’armée malienne d’un capitaine du nom de Housseyni Koulame, nous avons reçu plusieurs témoignages. Dont certains qui, se réclamant proches de l’intéressé, estiment que cette affaire cacherait des non-dits.
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Plusieurs raisons justifieraient le départ du déserteur dans le maquis depuis environ deux semaines.
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Le capitaine serait effectivement un homme frustré. Seul à avoir tenu tête à Bahanga qu’il a blessé lors de l’assaut de Kidal par ce dernier, le capitaine Koulame a été évacué à l’hôpital de Kati où il a été pris en charge par un médecin cubain.’’ Du sang a été trouvé dans ses poumons. Peu après, comme sa santé ne s’améliorait pas, il a par la suite été admis dans une clinique privée où sa famille a assuré sa prise en charge. Deux balles ont été ôtées de sa poitrine’’.
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Au -delà de cette négligence, le capitaine Koulame qui avait regagné le camp à sa guérison connaîtra une frustration supplémentaire à l’occasion du 22 septembre dernier. Pas la moindre reconnaissance pour lui qui a été blessé en défendant des causes comme la paix et l’intégrité territoriale, contrairement à d’autres…
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Frustré et blessé dans son amour propre dit-on, le capitaine Housseyni Koulame a choisi de prendre le maquis. Il aurait emporté avec lui des hommes, des armes ‘’mais pas de munitions’’.
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A bord de plusieurs Land Cruzer, le capitaine Koulame et ses hommes auraient rejoint un autre groupe armé non identifié tapis dans le désert. Apparemment les autorités maliennes ont opté pour l’omerta sur cette affaire.
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Mais ce silence radio arrangerait-il leurs affaires ? Aux dernières nouvelles, on apprend que des officiers arabes ont été dépêchés par Bamako pour ramener le déserteur à la raison.
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Alhassane H Maïga
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