Après l’ouragan, le beau temps. C’est ce que nous pouvons dire de la situation qui prévaut actuellement dans notre pays. Le mois dernier, on annonçait un gouvernement d’union nationale dans lequel devait figurer les membres de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (Cma). Il faut reconnaitre que le réaménagement ministériel n’ayant pas pris cette direction, la récompense a été faite à travers la commission justice vérité et réconciliation où on a vu le nom d’une dame figurée sur la liste qui mérite une réflexion profonde. Il s’agit de Mme Nina Walett, une tête brulée de la rébellion.
Elle est considérée par certains comme l’une des locomotives de la rébellion de 2012 contre son pays. L’on se rappelle que ces évènements ont engendré la mort de plusieurs centaines de maliens non seulement du côté des loyalistes mais aussi du côté des séparatistes.
Aujourd’hui, sans être inquiétée Mme walett vient d’être nommée première vice-présidente de la commission justice vérité et réconciliation.
L’annonce de cette information suscite des interrogations et la colère chez des milliers de personnes dans notre pays.
Certains estiment déjà qu’avec cette nomination, la commission justice vérité réconciliation a perdu tout son sens. De l’avis de bon nombre de maliens, elle devait permettre de faire la lumière sur tout ce qui s’est passé lors des évènements qui ont plongés notre pays dans plus de quatre ans de coma. Nul n’ignore que cette dame était le cheval de Troie de la rébellion. Dans cette dynamique, qu’est ce qu’elle pourra apporter au sein de cette commission ? Et sa part de responsabilité dans les différentes tragédies ? Avec elle, l’accusée ne devient-elle pas juge ?
On a l’impression que c’est le partage de gâteau d’après-guerre qui est finalement en marche, comme ce fut le cas des révoltes précédentes. On a comme l’impression que les grands perdants sont toujours les hommes de terrain qui se sacrifient pour la patrie.
Il est sûr qu’au prochain remaniement ministériel, d’autres barons des groupes armés seront récompensés avec des postes, également des hommes politiques auront leur compte. C’est le bas peuple qui perdra.
Issa Kaba
J’ai suivi il y a deux jours la présentation des membres de la commission vérité justice et réconciliation. La formule suivante était le dénominateur commun de la brève intervention de tous les membres maliens: je cite …”je ferai tout pour que la paix revienne dans mon pays le Mali…”
Deux membres dont cette Nina ont cependant fait exception à cette règle parce qu’ils ont honte de prononcer le nom du Mali sous le drapeau duquel ils servent, mangent et boivent maintenant sans le porter au cœur. Un exercice que moi je ne saurai faire parce que emprunt de la pire démagogie.
Continuez à les suivre ils ne peuvent pas ou ne veulent pas prononcer le nom du Mali qu’ils ont tant vilipender et qu’ils ne veulent pas sentir. Drôle non?
Oui ainsi va la vie. Quand on est incapable de mater une rébellion, on est obligé d’accepter leurs caprices.
Djanfa, nous souhaitons tous éteindre la flamme. Seulement voilà: tout le monde sait, vous y compris, que récompenser des rebelles terroristes ne revient qu’à préparer la prochaine rebellion, en supposant que celle qui est en cours est en voie d’extinction. L’expérience récente et passée le prouve à suffisance. C’est une drôle de manière de resoudre un problème en l’encourageant…
Oui, tu as raison Boss. Elle est belle mais pas candide. Cette nomination est donc une opportunité pour nos cavaliers pour la chevaucher et lui ôter toute envie de se rebeller encore contre la Mère-Patrie
Se sont de vander du toi pays plutôt les tour de
soninnke
Hum Kaba, votre question: l’accusée ne devient elle pas le juge? Merite belle et bien d’etre posée.
Mais seulement il en ait ainsi et le Maliba doit faire des sacrifices et vice versa. J’espère, J’espère bien.
Mais qu’elle est belle cette gazelle du desert.
Mr Kaba pourquoi autant de grossierté ? Il est temps de poser la balle a terre et d’accompagner cette dynamique de paix qui est entrain de s’installer ds notre pays Votre role n’est pas de souffer sur la braise mais plutot de l’éteindre
Comments are closed.