Négociations : A qui profite la confusion ?

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MNLAC’est le cafouillage total au sujet de la reprise des négociations entre le gouvernement et les groupes armés du nord, depuis que l’Algérie a proposé ses bons offices pour le retour de la paix au Mali en janvier dernier. Ce retour soudain du voisin algérien auquel le gouvernement malien semble être favorable s’ajoute l’implication d’autres acteurs régionaux et internationaux. Alors bonjour…la confusion 

 

 

Et c’est un jeu potentiellement dangereux que les protagonistes de la crise malienne viennent de commencer. Bilal Ag Cherif, le Secrétaire général du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) a presque créé la surprise en allant solliciter vendredi dernier à Rabat l’implication du Maroc dans les négociations. C’est plutôt une façon de couper l’herbe sous les pieds de IBK qui avait, quelques semaines auparavant, approuvé la décision algérienne de recevoir des responsables des groupes armés du nord.

 

 

 

Le Mnla ne veut pas de l’Algérie comme médiateur, même si ce pays se félicite d’avoir été toujours présent lors de la résolution de précédentes rébellions Touaregs au Mali. Officiellement, ce que Bilal Ag Chérif et ses camarades reprochent à l’Algérie est justement le bilan de son implication dans la résolution des crises récurrentes dans le nord du Mali.

 

Mais le Mnla croit pouvoir mieux gagner en maintenant Blaise Compaoré, le médiateur désigné par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). D’abord, en plus de Bilal lui-même, une partie des membres du groupe a ses quartiers dans la capitale du Faso depuis qu’ils ont été chassés de Gao en 2012 par les islamistes du Mujao.

 

En outre, le Mnla est beaucoup proche des réseaux de renseignement qui avaient promis un Etat aux Touaregs maliens avant le début de la crise. Le pivot de cette nébuleuse tissant des liens entre l’Afrique et la France est dans la Cedeao et il intervient régulièrement dans les crises politico-sécuritaires de la sous région.

 

 

Visiblement, l’ombre des relations douteuses du Mnla plane sur la reprise de la médiation.

Dans ce contexte, le recours à l’Algérie peut être perçu comme une tentative gouvernementale d’outrepasser les ordres de la communauté internationale. Ce revirement a déjà eu le mérite de sortir la communauté internationale de sa torpeur, car Djibril Bassolé s’était précipité à Bamako peu après l’annonce de la médiation algérienne avec l’objectif de donner un coup d’accélérateur à l’accord préliminaire de Ouaga.

 

 

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a été suivi par une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les diplomates onusiens qui ont quitté la capitale malienne le 3 février étaient venus s’assurer que l’accord de Ouaga puisse servir de base à la suite des négociations entre Bamako et les groupes armés du nord.

 

 

Mais, on a l’impression d’être dans une course géostratégique dans le Sahara malien, l’enjeu étant d’avoir de la visibilité diplomatique. L’Algérie aussi a ses partisans parmi les groupes armés dont les représentants étaient à Alger en janvier dernier. En tout cas le Mnla qui a décliné l’invitation semble surfer sur la divergence entre le Maroc et l’Algérie, deux puissances régionales rivales se livrant à une guerre feutrée via la question Sahraoui.

 

On sait également que des combattants du Front Polisario ont été recrutés par des groupes armés du nord, ce qui souligne l’importance géostratégique de la situation malienne. Il y a là le risque d’une pérennisation de l’irrédentisme Touareg et du terrorisme dans les pays de la région du sahel.

Soumaïla T. Diarra

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3 COMMENTAIRES

  1. 🙄 A qui profite la confusion ?

    La confusion profites aux rebelles, des oisifs et paresseux armées, qui commencent à prélever des taxes (raquette) auprès des commerçant à Kidal 👿 …

    🙁 Ils ne veulent pas entendre parler de désarmement, car ces armes sont leur gagne-point en fait…

  2. PAS DE NÉGOCIATION AVEC LA VERMINE!
    LA VERMINE DOIT ÊTRE ÉRADIQUÉE AU NORD DU MALI!

    Ce sont les délires des inventeurs de cet accord bidon de Ouagadougou comme le perfide Tiebilé Dramé qui nous juraient la main sur le cœur que le torchon de Ouagadougou était la solution miracle au problème du Mali.

    La suite est connue!

    C’est l’âge d’or de la félonie jusqu’à l’Hotel de l’Amitié à Bamako (un don de l’Egypte au président Modibo Keita, le panafricaniste convaincu et trahi).

    Les voyous armés du Mnla, apostats infidèles, réclament toujours le fédéralisme au mépris des résolutions de l’ONU sur le Mali.

    Le conseil de sécurité qui s’est transformé (dans un Machiavélisme sans pareil) en parrains de l’insécurité a lui aussi oublié les termes de ces résolutions (La 2085 et la 2100) au profit du torchon de Ouagadougou.

    Donc à cause des païens comme Tiebilé Dramé et Dioncounda, des hérétiques du Mnla et des transfuges de l’ONU, la mémoire de Modibo est souillée jusque dans l’hôtel de l’amitié à Bamako.

    Cela a permis aux esclaves doublement castrés comme Djeri Maïga de venir s’adonner à leurs invectives contre le peuple millénaire du Mali jusqu’au cœur du Mandé.

    Je serai IBK cela ferait longtemps que j’aurais déchiré le torchon de Ouagadougou et l’aurais mis dans les chiots et tiré la chasse d’eau.

    Ni vu ni connu!

    ON NE NÉGOCIE PAS AVEC UN VOYOU ARMÉ, ON L’ABAT AVEC DEUX BALLES DANS LA TÊTE.

    Il faut éliminer la vermine avant que la gangrène ne monte au cerveau vous diront tous les bons médecins, même si cela va prendre 100 ans et aucun sacrifice n’est vain pour cela.

    Jamais il ne faut s’assoir avec les sangsues pour discuter quoi que ce soit.

    L’ONU peut aller au diable si son rôle est de protéger des voyous armés apatrides honnis sur notre territoire.

    DÉSARMEMENT TOTAL DES VOYOUS ARMÉS OU GUERRE OUVERTE ET TOTALE VOILÀ LA CONDUITE À SUIVRE PENDANT LES 100 PROCHAINES ANNÉES.

    RÉARMER L’ARMÉE MALIENNE PAR LE CÔTÉ DE LA CHINE ET DE LA RUSSIE ET DÉCLENCHER LA GUERRE OUVERTE ET TOTALE CONTRE LA VERMINE LE PLUS TÔT EST LE MIEUX.

    On s’en fout de l’ONU, ce gros machin qui vient faire la promotion des voyous armés et de la pègre terroriste chez nous.

    Wa salam!

    • De mon humble point de vue, c’est l’article de presse le plus significatif de tout ce qui a été dit ces dix derniers jours sur la crise malienne.
      A toutes ces questions pertinentes justement posées par le journaliste, j’estime que c’est la France de Hollande que le GRM d’IBK doit interpeller, la solution est dans les mains de Hollande ; l’occupation de la ville de Kidal est le fait de la mission militaire française Serval qui a protégé la colonisation de la ville de Kidal par le MNLA qui ne l’avait jamais occupé avant.
      Il s’agit qu’IBK négocie avec la France la signature de l’Accord de Défense Militaire en lui attribuant, au coût d’un million d’Euros par an, un bail emphytéotique de 99 ans, la base militaire de Tessalit à la France contre l’engagement de la France à accepter le retrait du MNLA de Kidal et la « fermeture de sa grande gueule » à ce « fauve apprivoisé, en carton » qui n’est prolixe en « japperies » que parce que la France l’instrumentalise comme épouvantail pour amener les autorités maliennes à accepter l’accord de défense militaire.
      Sincèrement

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