Ainsi, bien que s’inscrivant dans une dynamique de négociations, il se montre intraitable sur ces questions. Il l’a du reste réaffirmé lors de son discours du 2 octobre dernier, après les événements au camp de Kati : « Ma main reste tendue. Laissons de côté la kalachnikov et venons à ce dialogue. Je prends à témoin la communauté Internationale, l’offre de paix ira de pair avec une volonté farouche de défendre le Mali, l’honneur du Mali, les soldats du Mali, les populations du Mali, toutes ethnies confondues ». Cette politique de la main tendue s’est traduite, le même jour, par la libération de 23 prisonniers touaregs arrêtés « sur le théâtre des opérations » militaires dans le Nord, conformément à l’accord de Ouagadougou.
Mais ces largesses ont une limite. Car IBK écoute la voix du peuple qui, dans sa grande majorité, refuse toute idée de séparatisme. Du reste, l’accord signé à Ouagadougou est clair sur cette question : tout est négociable sauf ce qui peut porter atteinte à l’intégrité territoriale du Mali. Et il faut compter sur IBK pour ne pas transiger sur ce point.
La délicatesse de ce second round des négociations n’est donc plus à démontrer. En cela, le médiateur Blaise Compaoré Blaise sait à quoi s’attendre de la part des autorités maliennes. Il doit aussi pouvoir dissuader les Touraegs par rapport à leurs prétentions territoriales. L’intransigeance malienne sur la problématique d’un Etat dit de l’Azawad est juste. D’ailleurs, quel pays sahélien accepterait de lâcher une partie de son territoire à des irrédentistes ? Aucun. Donc, il ne faut pas exiger du Mali ce que l’on n’accepterait jamais soi-même. Le médiateur est donc très attendu, voire très surveillé, sur cette question. Il a du reste eu un avant-goût du sentiment des Maliens à son égard, lors de la cérémonie officielle d’investiture d’IBK. A l’applaudimètre, ce fut Idriss Déby, le guerrier, qui a ravi les suffrages, et non Blaise Compaoré le médiateur. Ce dernier doit en tenir compte. De toute façon, le médiateur sait qu’il a affaire à une partie très serrée, où sa propre crédibilité est en jeu. Il doit démontrer, par sa neutralité, que les Maliens n’ont pas de raison de le suspecter de connivence avec les groupes armés du Nord. Au-delà de l’honneur que comporte la gestion de la médiation, il y a surtout une lourde responsabilité, celle de ne pas décevoir le peuple malien .
La Rédaction / Le quotidien.bf
Comment peux tu confier ton champ a ton ennemi….. C’est le cas du Mali et de Blaise.
IBk doit récuser la médiation de Blaise…. et la confier a quelqu’un de neutre et honnête comme Goodluck.
Les maliens sont vraiment naïfs…..
Oui fermeté a “kati qui ne fera plus peur a Bamako en tout cas pas a Koulouba”, mais la lâcheté habituelle vis a vis des criminels de Kidal qui sont libérés a tour de bras au mépris de la justice la plus élémentaire et IBk viendra nous parler d’impunité .
Sanogo est tout aussi coupable que les autres. Nous savons de source sure et bien informee que tout ceci a été fomente par Soumeilou pour soigner une image déjà écornée de fameux Kanfila.
IBk est une vraie honte. Le sujet sur lequel nous attendons impatiemment IBK est le problème du Nord car celui du Sud est sa propre création.
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