Négociations gouvernement-groupes armés en vue d’un accord global : La Médiation de la Cedeao “Out”? Celle de l’Algérie “welcome”?

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MnlaLe Président ibrahim Boubacar Kéïta effectuera à la fin de cette semaine une visite à Alger. La question de la médiation Algérienne dans les négociations entre le Gouvernement malien et les groupes armés pourrait être au menu de cette visite. C’est du moins ce que laissent entendre des sources informées. Est-ce à dire que la médiation de la Cedeao que conduisait le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso va laisser place à celle de l’Algérie?

 

Selon nos informations, une réunion entre Algériens et les groupes armés Mnla et Hcua devrait se tenir aujourd’hui jeudi à Alger autour de la question. Cette réunion a lieu 24 heures avant l’arrivée du Président IBK prévue pour le vendredi.

 

Il semblerait que c’est l’Algérie elle-même qui ait proposé sa médiation, afin de relancer le processus des négociations entre le Gouvernement et les groupes armés.

 

 

Y A-T-IL NÉCESSITÉ DE CHANGER DE MÉDIATEUR?

Il faut souligner que les accords de Ouagadougou, signés en juin 2013 sous l’autorité du président Blaise Compaoré entre le Gouvernement de Transition et les groupes armés (Mnla, Hcua) et qui ont permis le retour de l’Administration et de l’armée à Kidal, ainsi que la tenue des élections présidentielle et législatives dans cette localité, prévoyaient la reprise des négociations entre les deux parties, 60 jours après la mise en place d’un nouveau gouvernement par le pouvoir légitime issu desdites élections. Ce deuxième round des négociations devait déboucher sur un accord global.

 

Le nouveau gouvernement, celui de Oumar Tatam Ly, a été nommé le 8 septembre 2013. Le délai des 60 jours expirait donc en début décembre 2013. En fait, cela fait presqu’un mois aujourd’hui que les négociations entre le Gouvernement et les groupes armés auraient dû débuter en vue de la conclusion d’un accord global.

 

Ce retard serait dû au fait que  de gros problèmes empêchent l’application de l’accord préliminaire signé à Ouagadougou. Dans son dernier “Rapport sur la situation au Mali”, portant sur la période du 30 septembre au 21 décembre 2013, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-ki Moon, précise la nature de ces problèmes ayant trait au cantonnement des groupes armés. “Le Mnla et le Hcua, qui revendiquent entre 7.000 et 10.000 membres au total, ont soumis à la Commission technique mixte de sécurité une liste de 9.088 combattants pour la seule région de Kidal. Or, seuls 1.847 de ces combattants figurent sur la liste dressée aux fins du cantonnement. Un nombre encore plus restreint est en fait cantonné dans trois sites dans la région de Kidal”, souligne M. Ban-ki Moon.

 

A la lumière de ces explications fournies par le secrétaire général de l’Onu, l’on comprend que la non reprise des négociations des les délais impartis n’est pas liée à un problème relatif à la qualité du Médiateur. En termes clairs, le Méiateur actuel dans le dossier, le Président Blaise Compaoré, n’est nullement en cause. La reprise des négociations n’est donc pas liée à son remplacement.

 

 

LA VENUE DE L’ALGÉRIE COMME NOUVEAU MÉDIATEUR: UNE NÉCESSITÉ?

Les différents accords signés entre le Gouvernement du Mali et les différentes rébellions touarègues (accords de Tamanrasset, d’Alger, etc…) l’ont été sous l’égide de l’Algérie. En ces temps, comme d’ailleurs maintenant, les groupes rebelles avaient leur point d’attache en Algérie.

 

Le dernier accord, celui de Ouagadougou, a été conclu sous l’égide de la Cedeao, qui a mandaté le Président Blaise Compaoré à cet effet. Cela a suscité quelques grincements de dents à Bamako, où le Président du Burkina Faso n’est pas toujours le “mieux perçu”. Mais celui-ci s’est acquitté correctement de sa mission, le résultat étant le plus important.

 

Au-delà de ce premier point qui milite en sa faveur  pour son maintien, un second point important est que c’est vraiment la Cedeao qui a aidé notre pays à sortir de son isolement diplomatique aux lendemains du putsch militaire du 22 mars 2012. C’est cette organisation, comme l’a d’ailleurs rappelé le Président Ibrahim Boubacar Kéïta dans son discours du nouvel an, qui a plaidé partout la cause du Mali et a réussi à mobiliser le monde entier à son chevet.

 

Serait-il intelligent d’exclure une telle organisation et son Médiateur “qui gagnent” dans le dossier des négociations avec les groupes armés?

Enfin, l’on peut bien se demander ce que l’Algérie va apporter comme Médiateur en vue de la conclusion d’un accord global. Parce qu’en les contours d’un tel accord, tels que dessinés par Ban-ki Moon, ne nécessitent point une médiation Algérienne. En effet, dans son dernier “Rapport sur la situation au Mali”, portant sur la période du 30 septembre au 21 décembre 2013, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-ki Moon recommande plutôt ce qui suit:

 

“Il est crucial que la communauté internationale reste engagée dans ce dossier. J’engage le Gouvernement malien à mettre en place un cadre de concertation associant l’ONU et la communauté internationale, conformément aux dispositions de la résolution 2100 (2013) du Conseil de sécurité et à l’accord préliminaire, pour accompagner le processus ouvert de pourparlers et de négociations avec les parties signataires de l’accord. Le Comité de suivi et d’évaluation et la Commission technique mixte de sécurité ont progressé dans l’application des dispositions de l’accord de cessez-le-feu, parmi lesquelles l’établissement de sites de cantonnement. Cependant, il importe que les parties conviennent au plus vite de nouvelles mesures de cantonnement et d’un programme effectif de désarmement, démobilisation et réintégration. Tout nouveau retard est inacceptable. Je demande à la communauté internationale dans son ensemble de fournir à la MINUSMA le soutien dont elle a besoin, en mobilisant notamment des ressources et appuis supplémentaires, l’objectif étant de permettre à la Mission de se déployer rapidement.”.

 

Un changement de Médiateur n’apportera aucune réponse à ces recommandations.

El Hadj Sinaly DIARRA

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Mon Chèr SINALLY DIARRA avec un Réel NOM BABARA,éssayeras-tu par ton écrit d´amener une FAUSSE PEUR á L´armée de ton SEUL PAYS,en te laissant emporter par des MENSONGES DE TES COMPATRIOTES JOURNALISTES ÉTRANGERS,FAROUCHES ÉNNÉMIS DU MALI.
    Vous ne connaissez pas l´aide que vous donnez aux goupes rébels criminels en ajoutant leur nombre MULTIPLIER PAR 10.
    Le MNLA+HCUA+MAA,n´atteindront pas 1300 combattants dans le Mali D´aujourd´huie seulement ,il ya un peu plus de 200 combattants Djihadhistes qui sont dans la Nature dont une partie avec IYAD AG ALY DANS LA FUITE.
    Vous les journalistes Fils du Mali,voulez vous qu´on vous considère en vrai citoyen étant donné que vos combats sont aux cotés des ÉNNÉMIS DU MALI,vous le faites SANS PEUR,SANS RESPECT,NI SANS CONSCIENCE.
    AUCUN JOURNALISTE ne doit ètre surpris de se VOIR ABATTU par les vrais citoyens DÉFENSEURS DE LA PATRIE MALIENNE.
    FAITES TOUS VOS BÉTISES D´INHUMANITÉES SUR LE MALI SOUFFRANT AUJOURD´HUIE,mais les Maliens RETOURNERONT sur vous

    • Mr AZIZA, je crois que tu ne suis pas la réalité ,c’est qu’au nord de notre pays circuler un arsenal d’armement de quoi équiper plusieurs armées du monde, donc n’oublie pas que notre armée avez ses armes bloquer à Conakry et le chiffre a été donner par le conseil de sécurité des nation unis donc il faut croire a ça. 😥

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