La plate-forme des organisations de la jeunesse malienne «An Te Son» a organisé du 15 au 15 novembre au Centre international de conférence de Bamako, une Journée de réflexion sur le document de synthèse issu des négociations d’Alger. Objectif : s’approprier du document de synthèse qui servira de base à un préaccord entre le gouvernement et groupes armés. Il s’agissait aussi au cours de cette rencontre de diagnostiquer ce document et de faire des recommandations pour la prise en compte des intérêts de tous les Maliens, en général et de la jeunesse, en particulier.
Le porte-parole de la plate-forme, l’honorable Moussa Timbiné a indiqué au cours de la cérémonie d’ouverture qu’aucun détail du document d’Alger n’échappera à la jeunesse malienne jusqu’à la signature d’un accord définitif. Le diagnostic plus approfondi du document d’Alger, ajoute- t-il, s’impose à la jeunesse malienne pour contribuer à prendre en compte toutes les aspirations du peuple malien.
Il qualifie ces Journées de réflexion d’acte de solidarité de la jeunesse malienne envers son pays qui est appelé à la paix, à la réconciliation et à la dignité.
«Notre accompagnement est un devoir de génération, un exercice de gratitude envers la Nation qui nous a vus naitre et qui nous a tout donné collectivement et individuellement » a rappelé l’honorable Timbiné. Pour lui, la jeunesse fera en sorte que rien ne puisse gâcher la fête de la paix et de la réconciliation nationale qui est proche. Il invite les Maliens à s’apprêter à célébrer cette fête de la paix et de la réconciliation, qui se pointe à l’horizon avec la réunification de toute la jeunesse malienne à travers la plate-forme ‘’An te Son’’. C’est aussi la preuve qu’« Il n’y a pas de haine au Mali, il n’y a que de l’amour que de l’hospitalité, que de la solidarité», dit-il.
Officiellement lancée, le mois dernier, la plate-forme ‘’An te Son’’ comprend plus de 200 organisations de jeunes y compris les jeunes de toutes les sensibilités politiques, sociales et confessionnelles. C’est la première fois que toute la jeunesse malienne se donne la main pour parler, comme un homme, de l’avenir du pays.
Sékou. T
Source : L’œil du Mali