Les autorités maliennes et les groupes armés campent sur leurs positions, six jours après la reprise des négociations.
Les négociations de paix sur le nord du Mali à Alger visent à ouvrir la voie à un accord global. Les échanges sont vifs, selon les participants. «Les groupes armés ont fustigé la politique de développement des régions du nord du Mali qu’ils jugent être un échec». En ce qui concerne les premiers travaux du groupe politico-institutionnel, qui doit évoquer les sujets les plus sensibles, il n’y a eu aucune avancée notoire. Les deux parties, à savoir le gouvernement du Mali et la coordination des groupes armés, campent sur leurs positions initiales. Le gouvernement exige la régionalisation alors que la coordination des groupes armés (Mnla-Hcua-Maa) met sur la table l’autonomie ou le fédéralisme pour les trois régions septentrionales.
La décentralisation en question
Pour la coordination des groupes armés. «Les populations veulent l’autodétermination. Elles doivent prendre leur destin en main». Abdoulaye Diop, chef de la délégation gouvernementale, n’a d’autre choix que d’écouter les arguments des uns et des autres. «La décentralisation poussée est une solution viable. Il faut que l’Etat soit moins présent dans ces régions. Cela va faciliter une meilleure implication des populations dans la gestion de leur territoire», soutient-il. La position de l’équipe gouvernementale est presque identique à celle de la coordination (Maa-Cmfpr-CPA). D’autres séances de travail devaient se poursuivre ce vendredi avant une reprise des négociations de fond la semaine prochaine. Les discussions doivent donner lieu à un traitement de tous les aspects du conflit, y compris ceux qui sont jugés les plus sensibles. Le recours aux accords de paix antérieurs devrait constituer une source d’inspiration pour préserver les acquis obtenus et éviter les écueils du passé, selon les engagements des participants.
Paul N’GUESSAN
Il faut regarder les problemes en face et chercher les vraies solutions.Les problemes sont connus.Si les pourparlers inclusifs se revelent inefficaces,l’Etat doit sans perdre de temps affronter ce probleme militairement.Nous sommes en face d’une rebellion armee.Les hommes qui sont a la tete de l’Etat doivent envisager les solutions qui deferont cette revolution armee.Il faut y mettre le prix.Le pays doit s’endetter et acheter les armes,nouer des alliances dont nous avons besoin pour resoudre cette revolte.Des contacts preliminares ont ete pris.Il faut les faire aboutir pour creer la paix.Heureusement,le probleme n’est pas un probleme touareg.Faut-il verser les mouvements patriotiques dans l’armee ou en faire des forces-tampon bien armees.Il faut etendre la cooperation militaire aux pays limitrophes,tels que le Tchad,le Niger et le Bourkina-Faso.Cette rebellion est un probleme regional.La securite regionale exige l’engagement de nos voisins.
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