Au moment où l’armée malienne, les troupes françaises et celles des pays de la CEDEAO et du Tchad sont en train de combattre les terroristes, un tourbillon de divergences d’opinion sur les négociations avec le MNLA s’abat à tout bout de champ. D’aucuns pensent qu’on ne doit pas négocier avec les mouvements armés dont le MNLA.
En réponse à la question de savoir si l’on doit dialoguer avec les groupes armés dont le MNLA, d’autres mettent en avant la nécessité de négocier avec des maliens. A en entendre Iba N’Diaye, 1er vice-président du Front pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR) et premier responsable du parti de l’abeille solitaire, la semaine dernière sur Rfi, le dialogue reste ouvert avec les maliens. Le politicard en chef a même rappelé la position du Prof. Dioncounda Traoré sur l’éventualité de négocier avec les mouvements armés. Ce dernier a été très clair en disqualifiant des terroristes notamment ceux d’Ançardine et alliés.
Très remonté, l’Honorable Nock Ag Athia, dépité à Diré, a profité de son entretien dans l’émission « Sur la ligne de front » de notre confrère Abass F. Traoré de l’ORTM, pour fustiger le comportement inhumain des groupes armés qui semé la terreur et le désastre dans les régions du Nord du Mali. Sans ambages, l’élu a dit qu’il n’y a pas de différence entre MNLA, Ançardine et AQMI. Pour lui, on ne doit pas négocier avec ces groupes armés.
Ces divergences de vue ont engendré une situation de cacophonie quant à l’opportunité de dialogue et de négociation prônée par la communauté internationale notamment la France et l’ONU.
Contre toute attente, le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako a eu le courage de lancer un mandat d’arrêt contre des membres du MNLA, d’Ançardine et des narcotrafiquants pour avoir commis des crimes sur le territoire malien. Avec cette décision du robeux Daniel Amagoin Tessougué, force est de constater qu’il serait très difficile de dialoguer avec les gens mis en cause.
M.Maïga