Négociation entre le Gouvernement et les groupes armés : Divergence au sujet du lieu de la rencontre

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MNLA
Mnla (Photo archives)

Dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour une  sortie de crise au Mali, l’État malien et certains groupes rebelles conviennent de la nécessité d’instaurer le dialogue et la négociation. La seule pomme de discorde qui retarde l’entame de ces discussions est le choix du lieu devant abriter la ou les rencontres.

Rappelons que dans la résolution des crises armées, deux solutions s’imposent c’est à dire l’option militaire et celle du dialogue. Quand on arrive à les résoudre autour de la table tant mieux, par contre c’est la force qu’on utilise à travers les armes. Mais, toujours, une importance particulière s’accorde à l’option dialogue qui permet de résoudre les crises sans trop de dégâts.

Au Mali, après avoir pratiquement mis hors d’état de nuire les groupes armés étrangers, donc, il est question de dialogue avec les groupes. Depuis plus de deux ans les autorités maliennes, l’Union Africaine (Ua), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les Nations Unies, ainsi que les pays amis et partenaires n’ont ménagé aucun effort allant dans le sens d’une solution définitive à cette crise. Mais malheureusement force est de reconnaitre qu’en dépit les efforts consentis, les groupes armés font preuve de mauvaise foi et traînent les pas dans la réussite du processus de paix et de la réconciliation.

Qu’à cela ne tienne, les efforts  n’ont cesse de se multiplier et se succèder de la part des médiateurs et aussi du Gouvernement malien. Ainsi, comme pour tergiverser sur l’inutile, une des exigences fortes du congrès du Haut Conseil pour l’Unicité de l’Azawad (Hcua), tenu à Kidal, le mardi dernier a trait au choix de la localité devant abriter les négociations entre le Gouvernement et les groupes armés.

Les responsables de ce haut conseil exigent à ce que les négociations se tiennent. Cette vision de Hcua est battue en brèche par les autorités maliennes qui entendent organiser les différentes rencontres sur le sol malien. Pour elles, il s’agit de débattre des problèmes purement maliens, et le sol malien est le mieux indiqué pour cela, mais pas un autre endroit en dehors du Mali.

Tougouna A. TRAORÉ

 

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1 commentaire

  1. il n’ya que deux options, soit on negocie, soit on se bat et apres on vera si on diviser le Mali apres notre defaite ou resttaurer l’autorite sur toute l’etendue du territoir national apres notre victoir. alors????????????????????????????????????

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