Des tractations se déroulent actuellement entre Bamako et l’Algérie en vue de dessaisir le Burkina Faso et son président Blaise Compaoré du dossier du nord. Ainsi, l’Algérie est en passe de réussir un véritable coup de force en vue de se positionner dans le dossier.
Ce pays voisin compte sur l’appui de puissants réseaux qu’il a toujours entretenu à Bamako.
Aussi, une opération de charme a été déroulée en direction du palais à l’occasion de la visite à Alger de IBK, il y a de cela quelques semaines.
A rappeler qu’en décembre 2012, l’Algérie avait tenté de se saisir du dossier. A l’occasion, des leaders de la rébellion avaient publié un communiqué à Alger, invitant ce pays à être médiateur. Mais la Cedeao avait mal apprécié cette démarche algérienne. Aussi, l’Algérie avait tout tenté pour empêcher une intervention militaire étrangère au Mali. En vain.
Nord du Mali :
Vers une rivalité Algéro-marocaine
Une délégation du Mnla a été reçue, la semaine dernière, à Rabat par le Roi du Maroc. A l’issue de l’audience, le chef de la délégation a indiqué à la presse que le Maroc pouvait jouer un rôle dans la médiation entre Bamako et les groupes armés de Kidal. Cette visite des membres du Mnla à Rabat intervient quelques semaines après une rencontre en Algérie des représentants des groupes armés de Kidal. Aussi, l’on est tenté de poser cette question : y-a-t-il un lien entre la réunion d’Alger et la visite du Mnla à rabat ?
En attendant d’y voir clair dans cette situation confuse, un constat s’impose : l’on s’achemine vers le positionnement des groupes armés entre l’Algérie et le Maroc. D’un côté, il y a le HCUA, le MAA et une partie du Mnla (du côté de l’Algérie) et une partie du Mnla (pour le Maroc). En clair, la rivalité algéro-marocaine est entrain de se transporter dans le désert malien. Le risque est grand et pourrait compliquer davantage une situation déjà confuse.
La Rédaction
😉 Il ya t il vraiment un coup de force de l’Algerie, ou tout juste une diplomatie de bon sens du gouvernement malien d’IBK ❓
en effet une mediation CEDEAO Compaore est bien a ses limites, aujourd’hui les interets nationaux et securitaires directs du Mali et de l’Algerie sont des enjeux, il serait impensable que ces 2 pays ne puissent main dans la main aller de l’avant.
Blaise Compaore a fait desormais de l’affaire -Mali une question de prestige personel et a cesse d’etre le mediateur de toute communaute peuple qu’est la CEDEAO , cette organisation n’est point consciente des enjeux et des possibilites qui est sienne, et ne doit pas favoriser une fraction des touaregs au depends des autres avec eux les populations sedentaires et nomades de toute cette organisation malheureusement gouvernee par des hommes et femmes tres contestes chez soit et detaches tres souvent des visions et interets des peuples.
💡 L’ALGERIE EST UN PAYS FORT ET STABLE, EXEMPLE A TOUS LES ETATS AFRICAINS ❗
La feuille de route Kassin pour le nord!
1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.
En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.
RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!
Cela passe par:
a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:
-Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée
-Le rôles des maires et des élus locaux.
-Le rôles des chefs coutumiers
-Le rôles des leaders d’opinions
-Le rôle des ONG et associations
-Le rôle des organisations féminines
-Le rôle de la jeunesse
-La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.
b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.
c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.
d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.
e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali
f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants
g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée
h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.
i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.
2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).
Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.
Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.
L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.
Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.
Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.
Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.
LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE
L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.
LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!
C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!
Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.
À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.
C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.
L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.
Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.
La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.
QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.
Wa salam!
La France fait partie du problème et de la solution de la question touarègue
La meilleure médiation entre GRM et Mouvements armés serait assurée par la France, Burkina et Algérie en compléments/suppléments de médiation, l’Algérie supposée refléter l’option du Mali et le Burkina supposé soutenir le MNLA.
En effet, la France fait partie du problème et de la solution de la question touarègue dans la mesure où c’est depuis la veille des indépendances des colonies abritant des touaregs (Mali, Niger et Algérie) que la France a fait miroiter aux chefs touaregs sahariens la possibilité de mettre en place un Etat saharien dédié aux seuls “Hommes Bleus”, le fameux projet OCRS-Organisation Commune des Régions Sahariennes qui a capoté par suite de l’indépendance de l’Algérie “arabe” qui a maintenu son Sahara “touareg” dans son giron.
Ne dit-on pas chez les bambaras que “c’est celui qui a cassé la calebasse qui est le mieux placé pour la recoudre”, cet adage s’appliquant bien à la France qui a promis un “foyer” identitaire, crypto-ethnique et tribal aux touaregs maliens (voir la déclaration de Hama AG MAHMOUD) en rendant faisable et opérationnalisable leur rêve chimérique et fantomatique projet AZAWAD.
En tout état de cause, j’estime que si la France s’assure (un cadeau du Mali pour Serval?) la base de Tessalit dans le cadre de l’accord de défense avec le Mali à venir, elle serait à même de calmer les irrédentistes (par la parole seulement!) rebelles du MNLA (au travers de promesses d’un bon programme de DDR); en tout cas, les grimaces du MNLA ne représentent pas de graves dangers pour le Mali par rapport à la menace réelle des djihadistes que la présence permanente des Français à Tessalit devra dissuader.
Sincèrement
Après avoir gagné une bande de 260 km à l’intérieur du Mali coupée et bornée au temps de GMT ; l’Algérie visera toujours le Mali pour continuer à voler son pétrole.
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