Moussa Mara à propos de l’Irrédentisme touareg : « Il ne faut pas traiter avec les individus qui ne représentent qu’eux-mêmes »

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Moussa Mara, PM
Moussa Mara, PM

Entre le trajet qui quitte la présidence du parti Yèlèma et le luxurieux bureau de la Primature, Moussa Mara aura changé de langage. Le changement de ton fut davantage définitif depuis qu’il a échappé à la mort à Kidal. Pour se donner un semblant de légitimité, il a fait rassembler les militants de son parti venus l’accueillir à l’aéroport de Bamako-Senou comme pour dire : le peuple est avec moi. Monsieur le Pm, on n’a pas besoin de ce genre de gestion.

 

 

Lors d’une sortie médiatique sur Africable, le président du parti Yèlèma (changement en français) sur la situation sécuritaire au Nord Mali, déclarait qu’ « il ne faut pas traiter avec les individus qui ne représentent qu’eux-mêmes » avant de suggérer que « l’Etat doit être présent au nord ». Sa présence à Kidal procédait-il de cette situation ?

 

 

Poussant ses allégations, le jeune Mara disait en tant qu’invité ce jour là : « Il y a trop d’accords sur le problème nord du Mali ». Et de laisser entendre : « Il ne faut accorder aucun particularisme à qui que ce soit ».

 

 

Mara vient d’essuyer le courroux des rebelles. Il aura su qu’entre déclaration incendiaire et réalité du terrain, il y a un pas qu’il ne faut daigner franchir. En tant que chef du gouvernement, il travaille dans un système différent de la gestion d’un parti. Il doit se démunir de son « kaki Yèlèma » et se dire qu’il travaille avec des collaborateurs en qui il doit faire confiance pour l’intérêt du peuple malien et qu’en la matière, les consultations sont de mise.

 

 

Le véritable problème au Mali est la faillite de l’Etat et l’embourgeoisement des fonctionnaires de l’Etat et surtout du parti au pouvoir.

 

Samba

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Continuer à raconter des salades
    continuer à délirer et à amuser la galérie
    Pendant ce temps les terroristes et leurs parrains ont leur feuille de route pour faire main basse sur Kidal ( prémière étape).

  2. A quand comprendriez vous que le pays est en danger? Ceux qui critiquent l’action du premier ministre, vous pensez que c’est le moment? Alors de grâce si vous ne pouvez pas aider l’état bouclez la.
    Vive le Mali et le premier ministre.
    Qu’Allah bénisse le Mali.

  3. Monsieur Mara semble ne pas vivre en son temps. Nous sommes au XXI siècle, on ne peut pas dire qu’on ne traite pas avec un groupe d’interêt, politique und civil…la democratie n’est plus une dictature de la majorité sinon devenue consensuel. Ni tê se tjê min na , i bê o kê i teriye… le MNLA a tabasse l’armee malienne donc on n’a pas le choix il faut reconnaitre leur pouvoir même minim que soit-elle.Le MNLA n’est pas tombé du ciel, ils sont des maliens comme Mara et les autres.Il faut oublier la rhetorique de bandits arm#es, vieux d#’autre temps, quand les mouvements revolutionnaires existaient encore. Le MNLA peut ne pas etre considere comme parti politique mais il a des revendications politiques et sociales bien fondées qu’il faudra bien prendre en compte et chercher une solution mediane.Mara ferait mieux de s’occuper de la corruption et de l’avenir de la jeunesse malienne qui n’a autre moyen de survivre que de fuir son propre pays en bravant honte, mort et deshonneur.

  4. Moussa Mara a appelé son parti “yelemema” mais comme beaucoup de maliens instruis ou analphabètes ils n’ont rien compris du sens de ce mot. Quand on veut changer les choses surtout dans un pays c’est un travail de longue haleine qui se fait souvent sur plusieurs générations on se contente souvent de poser les fondements et la chaine humaine fera le reste. Si on pouvait changer aussi facilement les choses ça se saurait Mara a été maire pendant 5 ans et pourtant dans beaucoup de quartiers de sa commune certaines rues pendant l’hivernage qui vient de commencer se transforment en marre impossible d’y accéder sans rentrer dans l’eau. Les eaux usées de beaucoup de familles coulent directement dans la rue en 5 ans il n’a même pas pu diminuer ce phénomène . Quand on n’a même pas pu avoir des résultats tengibles dans une simple commune c’est trop facile de penser qu’on peut régler un problème aussi complexe que celui du nord , Mara a très vite déchanté tout ce qui lui reste c’est le populisme .

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