Moussa Mara, maire de la commune IV : « Toute personne qui manifeste sa solidarité envers un déplacé du nord, a par cet acte, soutenu le Mali »

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C’est du moins ce qu’a déclaré le maire de la commune IV, Moussa Mara au cours de la cérémonie de remise d’une enveloppe  aux journalistes de la région de Gao. C’était jeudi dernier au siège du parti yèlèma

Le parti Yèlèma a manifesté sa solidarité envers les populations du nord, en l’occurrence les journalistes de la région de Gao en leur remettant la somme de 500 000 CFA. Pour Moussa Mara, son parti a décidé de faire ce geste modeste  pour les journalistes pour plusieurs raisons. Selon en temps de crise le journaliste à un rôle capital à jouer. Les soutenir, c’est contribué à la résolution de la crise.  Les journalistes, ajoute- t-il, sont les garants de la démocratie. Donc en soutenant les journalistes, on soutient la démocratie. Il soutient que la liberté de la presse et la démocratie sont indissociables. « Il n’y a pas de démocratie sans presse » a-t-il dit. Or, nul n’ignore que ces derniers temps, la presse malienne a pris beaucoup de coups. De nombreux journalistes ont été agressés dans l’exercice de leur fonction. La dernière agression en date est celle de Malick Aliou Maiga, journaliste dans une radio à Gao. Il a été enlevé en pleine émission  à la radio  passé à tabac par des islamistes du MUJAO.  De  tels agissements, selon Moussa Mara, sont inadmissibles dans un pays qui se dit démocratique. Avant d’ajouter qu’il est du devoir des partis politiques d’aider « leurs partenaires » des medias.

A noter que l’enveloppe a été remise à Malick Aliou Maiga pour tous les journalistes de Gao. Pour celui-ci, a qualifié le geste de symbolique mais très important. Car, dit- t-il, on retiendra que c’est la première fois qu’un parti politique vole au secours des journalistes de la région de Gao. Il a salué les responsables du parti Yèlèma pour cette marque de solidarité.

Rappelons que Malick Aliou Maiga est en passe de se remettre, totalement, de ces blessures. Mieux, il s’apprête à rentrer à Gao.

Abou BERTHE

 

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