Selon Aboubacar Maïga, représentant la plateforme « Ensemble Nous Sommes Un Peuple », qui est une plateforme de plus d’une quarantaine d’associations créées à la suite de l’enlèvement des filles nigérianes et les évènements de Kidal et la plateforme « Paix et Sécurité », l’objectif recherché à travers cette rupture collective était de manifester leur totale adhésion au processus de paix en cours au Mali, soldé par le retour à la raison de ceux qui avaient manifesté leur volonté de ne pas signer l’accord en décidant de le faire le samedi 20 juin 2015.
Il a profité de l’occasion pour demander l’adhésion de la jeunesse à l’accord pour faire bien véhiculer son contenu. Même appel de la part de Salia Traoré de la JCI-Universitaire Bamako Etoile qui a insisté lui aussi sur l’adhésion de la jeunesse pour une paix durable au Mali qui est d’ailleurs selon lui, l’objectif recherché à travers cette rupture collective regroupant environs 500 jeunes venus de tout le Mali. Il a ensuite adressé ses sincères remerciements à leur partenaire qu’est le Programme d’Appui à la Transition (PAT-Mali) pour son soutien. A noter que PAT-Mali est un programme financé par l’USAID qui accompagne le processus de paix au Mali.
La cérémonie a pris fin par des projections de messages de paix en plusieurs langues et des manifestations culturelles.
Modibo Dolo
