Plus d’une cinquantaine de morts au Mali rien que la semaine dernière, marquée par la montée en puissance de l’insécurité liée aux attaques terroristes et aux conflits armés entre les mouvements signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Ces hostilités ont eu lieu à la fois au centre et au nord du pays.
La tension ne faiblit toujours pas au nord comme au centre du pays. Mardi matin, des individus armés avaient attaqué le camp militaire de Nampala dans la région de Ségou, avant d’en prendre le contrôle. Cette attaque selon le gouvernement, a fait 17 morts et 35 blessés parmi les forces de sécurité malienne.
Jeudi dernier des échanges de tirs ont eu lieu entre des éléments de la CMFPR2, membre de la CMA et ceux du Gatia, membre de la plateforme dans la région de Tombouctou, précisément dans le Gourma. Bilan, 1 mort et 1 blessé grave parmi les combattants de la CMPFR2.
Toujours à Tombouctou, en début de soirée du jeudi, des hommes armés non identifiés ont attaqué un check-point de la CMA à Timboukri situé à 30 kilomètres de Ber. Le bilan fait état de 4 morts, 1 blessé et 3 disparus pour la CMA. Un véhicule contenant des armes fut aussi emporté.
Depuis lundi dernier des conflits opposent le Gatia et le HCUA dans la ville de Kidal. Les heurts ont dégénéré avec l’utilisation d’armes lourdes le jeudi. Le Bilan controversé varie entre les deux mouvements. Des habitants de Kidal parlent de plus d’une trentaine de morts.
Pour l’instant, les combattants du Gatia ont quitté la ville de Kidal, qui a retrouvé un calme précaire. Ces confrontations à répétition entre les deux groupes piétinent la convention signée entre eux à Niamey, relatif à la gestion de la ville de Kidal.
Avec Tamani