Montée en puissance de la CMA : La CPP dénonce le “complot” de la Barkhane

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Des combattants de la CMA, lors du Forum pour la réconciliation, à Kidal, le 28 mars 2016.

La Coalition pour le peuple (CPP) organise le 3 août prochain, un sit-in devant l’ambassade de France pour dénoncer le soutien de la force Barkhane à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) sur le terrain, en violation de tous les accords.

 Au cours d’un point de presse le dimanche, à la Maison de la presse, la CPP qui regroupe plusieurs associations de jeunes notamment du Nord du Mali, a annoncé l’organisation d’un sit-in,  le jeudi prochain, devant l’ambassade de France à Bamako. Pour le porte-parole de la CPP, le sit-in n’a d’autres objectifs que de “dénoncer le soutien des forces françaises et la Minusma à la CMA au détriment de la Plateforme et les Forces armées et sécurité du Mali”.

” Comment se fait-il que la force Barkhane et la Minusma procèdent aux désarmements fréquents de la Plateforme et au cantonnement des FAMas pendant que toutes les occasions sont offertes à la CMA pour mieux s’armer ? “, s’interroge Moussa Seydou Maïga, porte-parole de la CPP. Il a affirmé que les derniers évènements à Ménaka prouvent à suffisance la volonté manifeste de la Barkhane et la Minusma à participer activement au processus d’occupation et de la partition du Mali.

La CPP invite la population de sortir massivement pour prendre part à son sit-in du jeudi lors duquel, elle demandera le départ pur et simple des forces étrangères du Mali.

M.D

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Nous serons au rendez-vous pour manifester notre mécontentement à toutes les forces d’occupation de notre territoire.

  2. Bien évidement qu’il y a un complot. Mais les margouillats de la CMA se trompent brillamment….. il n y’ aura un état apartheid appelé “azawad” au nord du MALI! Car comment le nouvel etat d’ “Azawad” va survivre avec les ressources du malheur (pétrole, uranium, gaz etc..)? Comment il va survivre avec le racisme et l’apartheid comme institutions? Comment il va survivre en tant que petit état proxy-puppet-state a cote des puissant comme l’Algérie? Comment il va survivre sans assez de populations avec moins de 500 000 habitants? Comment il va survivre avec ses plusieurs potentiels ennemis qui l’entoureront (DJIHADISTES, MALI, NIGER, l’Algérie, les autres touaregs et bellahs etc..)?

    L’avenir de ces traitres margouillats est inévitablement avec le MALI!

    • “AZAWAD”, petit état proxy-puppet-state-apartheid coupé du MALI a travers un forcing du complot international est un mauvais rêve! En plus ce sera l’enfer des touaregs dans le désert…qui n’aura rien a envier a malédiction du Soudan du Sud! En fait un tel état va créer un effet domino où les touareg du Niger plus nombreux ( 900 000 + ) vont vite réclamer leur “azawad ” pendant que ceux de l’Algérie réclament le leur aussi “azawad”. QUELLE BELLE IDÉE!
      Mais pourquoi on continue de harceler le processus de la paix au MALI?

  3. C’est simple, il se trouve que la France a décidé du partage du Mali en armant les rebelles et en vous interdisant de vous armer puisqu’elle a fait bloquer dans le temps vos containers d’armement en Guinée, Dakar, etc. La France n’est pas au Mali pour vos beaux yeux, elle y est pour ses intérêts et elle a fait son choix d’adherer à la rebellion en vous interdisant de penetrer à Kidal. Dites vous comment ces rebelles peuvent vous defier s’ils n’ont pas de protecteurs. Plus vous comptez sur l’accord de paix, plus vous vous ferez avoir, car l’Algérie aussi à travers ces accords de paix, règlent ces comptes à la France en s’appuyant sur ces mêmes rebelles. Imaginez-vous des Corses, Basques, Bretons et autres interdisant à l’armée français d’entrer dans leurs régions? Reveillez-vous et dites NON à la France!

  4. Quelqu’un peut me dire ce qui se passe au nord du Mali?
    En tout cas, ça fait combien de fois que nous essayons de rentrer à Kidal (les FAMAS OU LE GATIA) on est repoussé à la porte de cette ville.
    Moi je pense que cette guerre n’est pas une guerre militaire, mais plutôt une guerre politique que nos dirigeant n’ont toujours pas compris.

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