Bamako 11-01-2016 – maliweb.net – Président du groupe sédentaire Ganda-Izo, signataire de l’accord issu du processus d’Alger, Mohamed Attayab Sidibé est aujourd’hui premier vice-président de la CMPFR réunifiée. Il cumule ce poste avec celui du porte-parole. Il est aussi membre fondateur de la Compis 15 avec Mohamed Ousmane Ag Mohamedoune de la CPA, et d’autres dont le FPA, puis de ses frères sédentaires du Gandalassalizo, Gandakoye, Bouctou et du FLN, membres de la CMFPR. Jeudi dernier, au soir, lui et ses frères se sont réunis pour réunifier leur coordination des mouvements patriotiques et forces de résistance (CMFPR), affaibli par des querelles à l’interne. C’est ainsi, « nous informons l’opinion nationale et internationale, les pouvoirs publics, les communautés et la médiation que cette réunification a été faite en le souci de préserver le caractère inclusif du processus de mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger, signé à Bamako le 15 mai 2015 et parachevé le 20 juin de la même année ». Quelques minutes seulement leur Assemblée générale de réunification, Mohamed Attayab Sidibé s’est entièrement prêté à nos questions. Interview.
Maliweb.net : Sept mois après sa signature, où est-on avec la mise en œuvre de l’accord d’Alger II?
-Mohamed Attayab Sidibé : Comme vous le savez, la mise en œuvre de l’accord se trouve bloqué du fait des difficultés que connait de la composition du comité de suivi (CSA). Il s’agit en clair, d’un problème de représentativité qui bloque tout. Car, on ne peut pas comprendre que des groupes armés représentant les communautés sédentaires qui sont majoritaires et qui n’attendent que la paix, soient exclus.
–A l’issue de l’assemblée de ce soir, vous avez déclaré la réunification. Cela voudrait-il dire qu’il n’y a plus de CMFRP2 et 3 ?
-Exactement ! A partir de notre assemblée générale de ce soir, il n’y aura donc qu’une seule CMFPR dont Me Abouba Ali Maïga est le Président, et moi premier vice-président, puis porte-parole.
–Vous êtes aussi de la COMPIS 15 non ?
-Oui, la Compis 15 est un cadre de lobby et de plaidoyer en lequel nous nous retrouvons pour une mise en œuvre inclusive de l’accord dont nous sommes signataires. Il est aussi bon de rappeler que nous avons fondé la COMPIS 15 avec la CPA qui est comme nous, membre fondateur aussi de la feuille de route d’Alger et signataire de l’accord à Bamako.
-Que font la médiation et le Gouvernement du Mali face à ce problème de représentativité ?
-A ce point, je peux vous assurer que la médiation et le Gouvernement sont de bonne foi. Ils ont demandé à ce que cette question de représentativité soit prise en compte, mais jusqu’ici ça traine.
-Craignez-vous d’être exclus dans la mise en œuvre de cet accord ?
-Ecoutez : aucun accord ne peut prospérer tant que sa mise en œuvre n’inclue pas les personnes qui l’ont négocié au bénéfice de leurs populations. Car qu’il s’agisse de développement, personne ne connait les priorités de notre territoire mieux que nous, et cela doit être un préalable.
-Vos mouvements sont-ils concernés du processus de cantonnement annoncé par le Gouvernement ?
–Nous l’avons dit et redit : nos hommes ne seront pas cantonnés dans un processus qui n’est pas inclusif. En plus, nous déplorons aujourd’hui que certains veuillent cantonner nos troupes dans des sites qu’ils ont choisis pour nous, et qui nous sont inaccessibles. Enfin, il faut le dire, on ne sera pas désarmé dans un processus qui n’est pas inclusif.
-Mais enfin, que faites-vous comme proposition pour que les choses bougent ?
-Pour que l’accord soit mis en œuvre et par conséquent bénéfique à tous les Maliens, il est primordial que tous les acteurs du processus, depuis les négociations, soient associés à la phase de sa mise en œuvre. Cela sous-entend qu’ils soient représentés au sein du comité de suivi.
–La CMFPR réunifiée a désigné Me Abouba Ali Maïga comme Président en lieu et place de Me Harouna Toureh. Que reprochez-vous alors à Me Toureh ?
– Si Me Toureh a signé cet accord en notre nom en mai 2015, c’est parce que nous avions confiance en lui. Aujourd’hui nous avons la conviction qu’il est à l’origine de cette campagne d’exclusion. C’est nous qui l’avions choisi pour nous représenter, et aujourd’hui c’est encore nous qui décidons à ce qu’il ne nous représente plus, ce qui est très simple. Donc, pour besoin de paix, nous avons décidé officiellement que Me Harouna Toureh ne représente plus la CMFPR au sein du Comité de Suivi de l’Accord, ses démembrements, de même que les organes de mise en œuvre de l’Accord. C’est acté.
Propos récueillis par Issiaka M Tamboura (maliweb.net)
L’injure est le premier signe de la bassesse. Dans son interview Monsieur n’a insulté personne il a juste donne son point de vue
C EST LA HONTE COMMENT CE PETIT VOYOUX sorti de nul part qui ne represente meme pas sa personne peut s emprendre a Mtr TOUREH il est maudit ce garcon je JURE que ce baodo na personne derriere lui a Gao
Vous êtes des guignols!!! Vous n’avez aucun combattant pour le cantonner. Il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles
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