Mohamed Ag Intalla, nouvel Aménokal de Kidal

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Mohamed Ag Intalla, nouvel aménokal de Kidal
Mohamed Ag Intalla, nouvel aménokal de Kidal

Deux jours après la mort de l’aménokal de Kidal Intalla Ag Attaher, son successeur est désormais connu. Il s’agit de son fils aîné Mohamed. L’information est tombée aujourd’hui et confirmée par nos sources sur place à Kidal.

Beaucoup le considéraient comme étant le successeur potentiel de son père. Fils aîné, il avait selon certains observateurs les qualités d’un aménokal, à cause de son, calme, son sens de l’écoute. Pourtant un grand nombre d’observateurs pariaient plutôt sur la désignation de son frère cadet Alghabass, qui est une personnalité très influente au sein de la tribu ifoghas. Leader du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, mouvement rebelle, il fut un moment proche d’ançar dine d’Iyad Ag Ghali. Ce qui aurait pu jouer selon certains en sa défaveur.
Selon plusieurs sources le défunt aménokal l’avait déjà désigné bien avant sa mort. Et une rencontre inter-communautaire était prévue pour procéder à son intronisation. Cependant de lourdes taches attendent le nouveau chef coutumier au moment où la région de Kidal est sous l’emprise de groupes armés et jihadistes.

Selon l’Honorable Assory Aicha Belco Maiga, Mohamed Ag intalla est un républicain et un homme de paix. Pour le député de Tessalit, le successeur d’Intalla pourra faire de son mieux pour le retour de la paix et la réconciliation.
Assory Aicha Belco Maiga est joint par Sekou Gadjigo.

« Si cela s’avérait vrai l’honorable Mohamed Ag Intalla est un républicain, un homme de paix un rassembleur et un conciliateur. C’est difficile quz Mohamed fasse ce qu’Intalla a fait, parce que les temps ont changé. Les gens ne son plus comme ils était avant. Il ne va pas peut-être faire textuellement e que son père a fait. Je sais qu’il a des valeurs intrinsèques et des valeurs sociétales de faire quelque chose.

La tache va être très ardue pour lui et pour tout le monde, mais je pense que la mort du patriarche va occasionner un déclic chez ses enfants qui vont aujourd’hui être conscients qu’ils ont une lourde tache qui est de reconstituer de rassembler la région de Kidal. En tout cas j’ai beaucoup confiance à Mohamed si c’est lui le successeur »...…Lire la suite de l’article sur studiotamani.org

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20 COMMENTAIRES

  1. Hama Ag Sidi Mohamed/Jordan :”On sait, par ailleurs, que le pouvoir malien préfère que le Nord soit plutôt géré par les terroristes que par les Touareg.” HAAA! Vous voulez le Nord Pour Tous les Nordistes ou pour Seulement les Touareg? C’EST celà votre idée de l’Azawad? une colonie Touareg!

  2. Mohamed Ag Intallah est d’une personnalité plus marquée que celle de son cadet Alghabass. Il peut bien doser l’ardeur de Iyad Ag Ghali qui est un va t-en guerre. Le salut du Mali se trouvera dans cet équilibre car il faut trouver quelqu’un capable de mettre hors jeu Iyad. Je me rappelle une fois aucours d’une réunion de cadres élargie à la notabilité de Kidal, lorsque Intallah vieillissant a pris la parole pour avancer un argument politique, monsieur Wadossen alors député a tenté d’y opposer des contradictions. Il n’en fallait pas cela pourque Mohamed Ag Intallah se lève pour aller serrer le turban de Wadossen et tenter de l’étrangler publiquement au motif qu’il ne peut braver son père. Il a fallu l’intervention de l’assistance pourque Wadossen se libère. Et Mohamed de dire ceci “Celui qui essayera de bafouer l’autorité de mon père, connaitra la mort à ses dépend”. Du coup ce fut le coup de froid dans la salle. Depuis, Wadossèn n’a plus été reélu député à Kidal. VIVE LA REPUBLIQUE

    • Sacré sankingba ! 🙄

      il a des infos “intéressants” sur tout et sur tous ! 😀

      Qui se cache derrière le pseudo sankingba ?….mystère, mystère ! 8)

    • Tu sais cher ami, la seule solution face a des criminels comme yamaden:

      1. Former des agents, des detectives, charges de reperer ce genre de personne
      2. Former des snipers, qui leur logent une balle dans la tete…

      Le mal n’aura pas la paix, tant que le mali ne tue pas ces gens. Il faut qu’ils aient peur…

      Sinon les 2/3 du pays va devenir comme l’est du Congo, une zone de bordel et de massacres perpetuelles

  3. “l’honorable Mohamed Ag Intalla est un républicain”

    Regardeez-moi ca, le corps du diable n’est meme pas encore chaud qu’ils sont en train de faire les memes koneries k’avec son fils…

    En koi cet type est honorable?
    Il a cree des entreprises et donner du travail a la jeunesse?
    Il a construit des ecoles ?
    Il a construit des maternites?
    Il a construit des chyateaux d’eau-des routes…?

    Dire que ce fils de chien, son pere, est un honorable, revient a dire que att, alpha, ibk … sont des gens biens, responsables, qui ne font pas de gariboudeya aupres du fmi, etc… Ca donne envi de vomir!

  4. 😯 🙄 , je ne connais pas ce mec la qui herite encore un autre fauteuil apparenment plus celui de l’A.N 😯 🙄 . Tel pere, tel fils. C’est ce que l’adage dit il parait mais je ne crois trop a cet adage. On verra, cas meme Chato est bien parler de ce mec, maintenant il faudra attendre t voir ses actions et comment il travaillera pour la reconciliation et la paix.
    La participation des uns et des autres dans la resolution de cette crise est de mise quelque soit les positions et il faudra une main fer pour qu’une solution soit trouver sinon nous sommes entrain de depenser des milliards de fcfa pour rien. ces ous pourraient servir a ameliorer le systeme educatif, la sante, la securite et la creation d’emplois. Je crois bien. Les differents commentaires et idees avancees sont plus quimportants. Servons nous en.

  5. J’attire votre attention sur le fait que ce monsieur est sensé être député à l’Assemblée nationale et qu’il est membre éminent d’un groupe qui a pris les armes contre la nation.Il a été élu sur la liste du parti au pouvoir le RPM qui ne l’a jamais dénonce bien au contraire.Tout autre pays au monde que le Mali en aurait tiré les conséquences. Tout ce qui nous arrive est de notre fait.

  6. Hama Ag Sid Ahmed. Conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du MNLA
    «Il faut sortir des vieilles recettes des années 1990»
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    le 20.12.14 | 10h00 Réagissez
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    Les négociations intermaliennes vont reprendre en janvier prochain à Alger. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dont le pays est militairement fortement engagé au Mali, a émis le souhait, la semaine dernière, que ce round de discussions se conclue par un accord définitif. Ce vœu est exprimé aussi par bon nombreux d’acteurs impliqués dans la crise du septentrion malien. Seulement certains groupes, comme le MNLA-CTEA, estiment que les discussions ne vont pas encore suffisamment au fond des choses. Hama Ag Sid Ahmed, conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du secrétaire général du MNLA, explique pourquoi il n’est pas évident que tout soit bouclé en janvier 2015.

    – Que pensez-vous des récentes déclarations du ministre français de la Défense dans lesquelles il dit attendre un accord pour janvier 2015 ?

    Je pense que la France devrait s’associer à la médiation officielle pour identifier les blocages, les parties qui en sont les causes et soumettre des propositions ou des contre-propositions pour débloquer la situation. Pour que ses déclarations aient un écho sur le terrain, la France doit aussi pousser le pouvoir malien à ne plus mentir et à aller vers de vraies négociations de paix. Il est primordial également que la France oblige le pouvoir malien à dissoudre les miliciens et les autres groupes armés pilotés par Bamako qui empêchent les négociations d’aboutir.

    – Pourquoi, que se passe-t-il sur le terrain ?

    Nous nourrissons de grandes inquiétudes quant à l’avenir de la région. Nous savons que les miliciens dont je viens de parler et les barons de la drogue (d’anciens membres du Mujao, ndlr) ont passé un deal avec Bamako lors d’une rencontre dans la capitale malienne au mois de septembre dernier. Ils prévoient de récupérer le territoire abandonné par l’armée malienne par la force au nom de l’Etat malien sans une implication trop visible des militaires maliens.

    Le financement de ces miliciens sera assuré par certains barons de la drogue bien connus qui sont restés toujours fidèles au pouvoir en place. Pour accomplir ce sinistre travail, ces miliciens et ces barons ont posé des conditions que le pouvoir malien a visiblement acceptées. Quant aux discussions, il revient à la médiation de faire des propositions intéressantes et de ne pas se focaliser sur les vieilles recettes des années 1990.

    Ce qui est curieux de la part de la médiation internationale, c’est qu’elle associe ces mêmes miliciens aux négociations d’Alger. Il y a une embrouille. Il y a un jeu dangereux pour l’avenir de la paix. Si la communauté internationale impliquée dans ce processus ne fait pas la part des choses, ne tient pas compte des vrais acteurs qui sont à l’origine de l’insurrection, les seuls en mesure de faire la paix ou de faire la guerre, il y a un risque manifeste d’aboutir à un échec.

    – Qu’attendez-vous concrètement de la médiation ?

    Nous demandons à la médiation comme à la France de s’interroger sur le jeu trouble de Bamako. Pour sortir de l’impasse actuelle, il n’est pas productif de revenir à la décentralisation issue du pacte national signé en avril 1992, comme c’est le cas en ce moment. Il faut passer à autre chose. La médiation comme la France devraient faire des propositions nouvelles qui se démarquent de celles qui existent déjà. Lors de la dernière rencontre d’Alger, c’était comme si les parties se rencontraient pour la première fois.

    Il faut que la médiation soit patiente. On sait, par ailleurs, que le pouvoir malien préfère que le Nord soit plutôt géré par les terroristes que par les Touareg. C’est là qu’on voit que les divergences sont trop grandes. Nous osons espérer que lors du prochain round de discussions, le président malien donnera un mandat plus sérieux à ses délégués.

    En tout cas, d’ici la prochaine rencontre prévue en janvier, nous espérons que la médiation et la France prendront le temps nécessaire pour faire un vrai diagnostic de la situation sur le terrain et tiendront en compte les erreurs faites par le passé. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons aboutir à une paix durable qui profitera aux populations.

    – Quelle serait, selon vous, la solution idéale ?

    Il faut doter cette région d’une large autonomie politique… avec de larges compétences. Des compétences qui vont au-delà des pouvoirs qu’octroit la décentralisation actuelle au Mali. Je fais ici référence au projet remis aux parties lors de la dernière rencontre en novembre à Alger. Ce document n’est qu’un vieux projet de décentration qui était dans les cartons depuis plusieurs années. Un projet que les autorités maliennes n’ont pas encore achevé d’écrire et qu’elles ont peur de finaliser pour des raisons financières.

    Avec la situation qui prévaut dans la partie nord du Mali, Bamako s’est dit qu’il y avait là une opportunité pour le mettre au goût du jour. Comme disaient certains il s’agit d’une «démocratie participative locale très mince». Nous devons sortir complètement de cette recette, c’est-à-dire de cette mince démocratie participative locale.

    Il faut oser aller plus loin et cela dans l’intérêt de la stabilité de la sous-région et du Mali en particulier. En d’autres termes, il faut que les représentants de la région de l’Azawad soient en mesure de prendre des décisions politiques, sécuritaires et socio-économiques d’importance.

    Il faut qu’ils soient en mesure de prendre ou d’annuler des lois ou des textes qui sont en contradiction avec les spécificités locales. Il est important également que ses représentants aient de vraies compétences. La liste est encore longue. De telles expériences ont déjà donné des résultats très positifs dans certains pays.

    Pourquoi pas chez nous ? Alors, au lieu de continuer à nous taper dessus pourquoi ne pas faire simple. Chaque partie y trouverait son compte. En tout cas, il y a une opportunité pour les parties en conflit ainsi que pour la communauté internationale impliquée dans ce dossier de corriger les erreurs passées et de trouver un juste milieu.

    • Ces leadeurs du mnla ne cherchent que leur position ou statut personnel dans cette nouvelle entité “fédérale ou autonome”, le sort des populations est leur dernière soucie…

      Vous pouvez continuer à rêver ! Au moment où les uns et les autres pensent à l’effacement des frontières et à la création de grands ensembles, vous vous végétez encore dans le racisme, la xénophobie et la marginalisation. Si la carte du Mali doit changer, ce serait en s’agrandissant, en élimination des frontières tracée par la colonisation, source de tous nos malheurs !

      le peuple malien n’acceptera jamais de fédéralisme encore moins le mot “azawad” pour désigner quoi que ce soit dans notre pays ! 👿

  7. Continuons à rêver de la facilité, et de l’hypocrisie. Le Mali n’avancera pas tant qu’il aura pas de justice dans ce pays. Chacun regarde que son intérêt dans ce pays. Aide-toi, le ciel t’aidera.

  8. Non évènement ❗ ❗ On s’en fout, qu’ils aillent tous au diable lui et son père 👿 👿 👿

  9. Modibo Keita avait supprime les Chefferies traditionnelles.Pourtant certains de ces chefs tels que Maridie Niare s’etaient bien opposes a l’Administration coloniale.Quel est le parti politique,ou le leader politique qui a reinstalle ces chefs traditionnels?Nous sommes un pays democratique dans une Republique unitaire, si le pays doit progresser vers les libertes fondamentales ,le premier travail a faire consiste a transformer les mentalites.Les citoyens doivent prendre conscience de leurs droits et obligations.Les positions de chef doivent etre electives.Les meilleurs doivent sortir des masses et guider pour le bien de la societe.Sauf un chef democrate peut reellement comprendre l’egalite des citoyens,l’importance des femmes dans la societe,leur role de citoyenne a part entiere et leur role pour l’education des enfants,fondement d’un pays respectueux des valeurs culturelles et morales.Les Chefs traditionnels ne sont pas les gardiens des valeurs societales.Le choix entre les traditions a conserver et les traditions a supprimer est confie au Legislateur.Mettons fin au travail contre -productif!

  10. APRES TANT DE CRIMES COMMIS PAR SA COMMUNAUTÉ CE MONSIEUR VIEUX INTALLAH EST VOUE A L’ENFER……………………….

    💡

  11. Ce titre vient d’être usurpé à Iyad Ag ALI qui est aujourd’hui le leader naturel des Ifoghas.

  12. A quand ses bêtises de succession vont s’arrêter au mali ce sont des gens qui ne sont pas rentables vis a vis de l état et ce sont des personne qui vont passer toute leurs vie a la charge du contribuable malien

    • Est ce que tu t’acquitte de tes impôts???? Ce n’est pas parceque tu n’est pas important dans ta société qu’il faudrait manquer du respect aux autres!!!!apprend à respecter les contribuables maliens , ils savent se défendre et poster des commentaires. Respecte toi toi même .

      • Contribuables malien oui je contribut pour le développement du mali rien que de faire travailler des gens rentre dans le développement d’un pays

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