MOC à Kidal : le bataillon des mouvements non signataires bloqué à l’entrée de la ville

3

Les combattants des groupes non signataires de l’Accord pour la paix devant participer au Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Kidal n’ont toujours pas eu l’autorisation de la CMA pour rentrer dans la ville. L’information a été donnée dans une lettre de la Minusma adressée à la Coordination des Mouvements de l’Azawad. Si ces groupes non signataires parlent de blocage, la CMA, elle parle plutôt d’incompréhension de la mesure de 2017 sur l’intégration de ces mouvements dans le MOC.

Ils sont au nombre de 175 éléments de la Coordination des Mouvements de l’Entente, du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, du Ganda Izo ou encore de la CMFPR2. Ces combattants doivent participer au MOC de Kidal. Mais depuis plusieurs jours, ils sont bloqués à l’entrée de la ville, attendant le feu vert de la Coordination des mouvements de l’Azawad qui contrôle la cité. Mohamed Ousmane Ag Mouhamedine, porte parole de la CME confirme cette information. « On a envoyé près d’une dizaine de pick-up avec abord nos éléments devant siéger au MOC de Kidal », explique-t-il. Avant d’ajouter qu’«à l’entrée de la ville, il leur a été signifié par les éléments de la CMA qu’ils n’étaient pas les bienvenus ». Selon lui, ce blocage est une violation par la CMA du consensus de 2017 qui autorise les groupes non signataires à intégrer le MOC.

« Ce n’est pas un blocage mais plutôt une incompréhension de la mesure » rétorque la CMA. Selon un des responsables de l’ex rébellion, ce consensus parle d’intégration locale de ces groupes non signataires. Alors qu’ «aucun groupe de ce bataillon bloqué aux portes de Kidal n’est originaire de cette région», explique Ould Sidaty. « Donc, le principe est qu’il n’y a aucun mouvement non signataire à Kidal. Par conséquent cette mesure ne les permet pas de renter dans la ville », a-t-il conclu.

Blocage ou incompréhension ? En tout cas, dans une lettre adressée à la CMA, la Minusma demande au mouvement de permettre au bataillon des mouvements non signataires d’entrer dans Kidal. Il faut rappeler que cette situation intervient quelques jours après le désarmement de 1500 combattants des groupes armés dans le cade du DDR. Un acte d’ailleurs salué par plusieurs observateurs.

Studio Tamani

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. çà fait longtemps que j’ai dis et je le répète le cas de KIDAL ne règle pas de table ronde il faut d’autre manière après la table ronde .

  2. comrades communique from Julu Mandingo to Julu Ubuntu. It would be best to give terrorists like actions of CMA In Kind treatment by cutting off or severely reducing income CMA receive from government of Mali thereto making CMA responsible for itself in not only aspects it chooses but in those also important to its survival. However, stupid will continue to cater to CMA whose important element in subjecting Ubuntu of Mali to genocide.
    Stupid is what stupid do!
    Very much sincere,
    Henry Author (people of books) Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.

    translationbuddy.com

  3. Il ne faut jamais résoudre le problème avec ceux qui l’ont créé disait Nelson Mandela. La Minusma ainsi que toutes les forces étrangères présentes au nord ont un autre agenda que celui de la paix. La CMA ne peut pas à elle seule entraver la bonne marche du processus si elle n’est pas pistonnée par une main invisible. A chaque fois qu’on pose des actions pour avancer, ces rebelles commencent les caprices sont jamais été sanctionnée par qui que ce soit. Au contraire la communauté internationale ne fait que mettre la pression sur l’Etat malien à cause du blocage qu’elle-même a créé.

    En ce moment au sud l’adversité politique des perdants de l’élection présidentielle s’est transformée en une haine viscérale. Ils sont plus pires que les rebelles et les djihadistes. Ce qui es certains c’est que ce Mali appartient à tous. S’il sombre, c’est avec tout le monde.

Comments are closed.