Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) est le funeste et dernier né des groupuscules prétendument représentatifs des Touaregs du Mali qui ont régulièrement “défendu” leur cause en réclamant, depuis la fin de la colonisation française, l’autodétermination et/ou l’indépendance des régions nord du Mali. Les rébellions récurrentes de ces mouvements ont connu leur point de non retour lorsque le MNLA a cru bon de l’allier à des terroristes vivant du trafic d’armes, de drogue et d’européens, et utilisant honteusement le prétexte de l’Islam, pour servir leur cause.
Lorsque la presse et quelques rares responsables politiques européens, et notamment français ou suisses, évoquent les Touaregs, ils en parlent toujours comme d’un « peuple de bergers nomades vivant dans une zone géographique immense et aride ». Avec en filigrane cette idée à peine voilée, mais désormais érodée, des « hommes bleus menacés d’extermination » par les pouvoirs successifs au sud du pays. Que les peuples vivant dans cette zone géographique (Touaregs minoritaires, mais surtout Arabes, Maures, Songhaï, Peulhs, Bellas, etc., majoritaires) manquent de l’essentiel des services sociaux et des infrastructures économiques de base est un fait. Quelle région du Mali, quelle autre ethnie du pays ne vit pas les mêmes réalités difficiles, dans l’un des pays les plus pauvres du Monde où tout reste encore à faire ? Il faut admettre, néanmoins, que la géographie du Sahara, son climat et son étendue sont des circonstances aggravantes. Dans un pays où le défi du développement économique et social reste le principal enjeu, il existe bien d’autres façons de revendiquer une juste et équitable répartition des “richesses” de la Nation, et cela encore plus dans le Mali d’aujourd’hui qui s’était engagé résolument dans la voie de sa démocratisation. Cette revendication là aurait été normale et personne n’aurait pu la contester, à aucun citoyen malien. Mais en quoi le MNLA est-il légitime pour parler et combattre au nom de ces populations, en réclamant l’indépendance d’une région où ils ne vivent plus ? La plupart des barons du MNLA ne sont plus ou n’ont jamais été des bergers nomades. Ils vient dans les villas cossues à ACI 2000 (Bamako), à Ouaga 2000 (Burkina Faso) ou encore à Paris. Ils sont de ce fait coupés des réalités qu’ils mettent pourtant au cœur de leurs revendications. En vérité, les barons du MNLA, qui sont dotés d’un incontestable et redoutable talent pour la Communication politique, ne sont rien moins que des joueurs de Poker : ils brandissent toujours la menace d’une revendication qu’ils savent inacceptable afin d’obtenir, au moment de la négociation politique avec le Gouvernement, des mallettes de devises pour les premiers responsables, une intégration dans les services publics (notamment la douane très prisée) ou l’armée pour leurs adhérents. « Nous ne gagnerons pas la guerre, ni n’obtiendrons une quelconque indépendance, mais nous négocierons cher la paix » semble être leur modus operandi, agenda caché.
Aujourd’hui, cette stratégie a tourné court pour le MNLA qui pensait qu’en s’alliant aux islamistes, ses revendications seraient encore plus chères payées. Les voilà chassés par leurs amis, sans territoire à contrôler, sans armes, ni munitions, et dispersés. En fins communicateurs, ils viennent de trouver ce qu’ils croient être la solution miracle de la dernière chance : « aider l’armée française (sic) à reconquérir le nord du Mali » en s’empressant de préciser qu’ils « n’accepterons pas que l’année malienne entre en territoire de l’Azawad avant les négociations avec le Gouvernement du Mali ». C’est à peine croyable !
Qu’ont-ils et que peuvent-ils réellement offrir ? Eux pensent que « rien ne peut se faire sans eux » ! Les français seraient très mal inspirés de donner un quelconque crédit à cette offre, qui ressemble davantage à la saisie d’une bouée de sauvetage qu’à une main tendue crédible de bonne foi. D’abord, s’ils souhaitent aider pour autant qu’ils le puissent c’est l’armée malienne qu’ils devraient offrir d’aider ; la France n’étant là que pour aider celle-ci. Ensuite, s’ils avaient la capacité militaire et la connaissance du terrain atouts qu’ils mettent en avant ils n’auraient pas été chassés aussi vite par leurs anciens alliés. Enfin, accepter cette offre serait une humiliation de plus pour l’armée malienne et la consécration de ce mouvement bandit comme force militaire au même titre de la CEDEAO ou du Tchad venus prêter main forte à l’armée malienne. Ils seraient implicitement engagés comme une “armée de l’Azawad” qui combattrait aux côtés des forces alliées. Ce serait trop facile… et dangereux.
Hammou Haïdara
Source Le Pouce
Une Imposture?
Oui une imposture pour les maliens patriotiques mais pas pour la pourriture qui est au pouvoir à Bamako, ni pour la coloniale des barbouzes que vous acclamez en agitant frénétiquement des petits drapeaux français; tout comme les ethno-sécessionnistes touaregs. Cela nous rappelle la sortie criminelle de Sarkozy et Cameron à Benghazie. Ici aussi au Mali c’est à l’Otan-Hollande, le maître des lieux de choisir qui est crédible et nécessaire à la table domestique. Et croyez-nous, ce social-démocrate françafricain traitre et opposé à l’indépendance du Mali et de l’Afrique saura choisir. Surtout s’il n’a devant lui que des nègres couchés.
les exactions commises dans le nord par le MNLA doivent etre prises en compte par les droits de l’ homme et le human right.Et qu’est-ce que les Suisses, ce petit pays de blanchiment de l’argent de la drogue du MNLA, a un mot à dire. ç’est là que l’on comprend que c’est du racisme. Mais les suisses doivent faire attention pendant leur séjour au mali on va regler nos compte avec les pays qui ont soutenu les touaregs comme la HAUTE VOLTA BROUKINAFASSO avec un president delinquant.lES TABOUCHIS de la cote d’ivoire n’ont plus droit de cité au Mali leur pays d’origine qu’ils ont laissé aux mains des Toauregs Racistes Islamistes.
Bonjour,
Comme je l’ai toujours dit, chaque Malien doit accepter L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, constitué d’un ensemble de PRINCIPES (Refus du terrorisme, non impunité, respect des droits humains, coexistence pacifique et refus des amalgames) et de CONDITIONS (promouvoir la démocratie, déposer les armes, intégrité du Mali et laïcité).
CET ENGAGEMENT DOIT ÊTRE ACCEPTÉ PAR TOUT GROUPE CONSTITUÉ DE MALIENS (MNLA, Gandakoye, Ganda-Iso, MIA, …) POUR ÊTRE ADMIS A NÉGOCIER.
La commission nationale de négociation et de dialogue :
– doit être INCLUSIVE,
– doit avoir des RAMIFICATIONS RÉGIONALES et
– doit INTÉGRER TOUTES LES COMMUNAUTÉS du Mali (pas seulement celles habitant au Nord Mali),
AU RISQUE D’UN MÉCONTENTEMENT.
C’est à travers cet engagement responsable et une telle commission que les Maliens s’entendront, se réconcilieront et bâtiront ensemble, dans l’unité, le Mali de l’après-guerre.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-MAIL: Webanassane@yahoo.com
Interview d ‘Edgard Pisani , médiateur en 1992 dans le conflit entre les Touaregs du Mali et l’Etat central de Bamako.
http://vimeo.com/46245912
MERCI MIRI
JE RECOMMANDE A TOUS DE VOIR SUR WIKIPEDIA LA VILLE TAWARGHA OU TAWERGHA wikipedia.org/wiki/Tawergha
nos journalistes sont trop bete quoi, pourqw utilise le mot Azawad? au mali il n’ya pas d nord ou de sud mais il ya le mali seulement
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