MNLA: Ibrahim Ag Mohamed Assaleh fait sécession

3
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (d), ici le 7 octobre 2012, veut créer une coalition de l’Azawad.
AFP/ Ahmed OUOBA

Un cadre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, a annoncé officiellement qu’il quittait le mouvement pour en créer un autre. Il reproche à son ancien groupe de bloquer les discussions avec Bamako.

 

Ibrahim Ag Mohamed Assaleh ne veut pas créer qu’un mouvement, mais une coalition pour l’Azawad regroupant tous ceux qui estiment que le dialogue avec Bamako est rompu. Il affirme avoir le soutien de 60 % du bureau politique du MNLA et accuse le leader du mouvement, Bilal Ag Shérif, d’ingérence. « Bilal ne facilite pas l’avancement des dossiers. Notre premier geste en tant que dissidence est de tendre la main à IBK », annonce Ibrahim Ag Mohamed Assaleh.

 

 

Au sein du MNLA, on rappelle qu’Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a été relevé de ses fonctions il y a quelques semaines. Les cadres du mouvement lui reprochent sa proximité avec Bamako, notamment des entrevues avec le président IBK et des éléments de la sécurité d’État. « À part Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, nous n’enregistrons aucun départ des membres du bureau politique. Toute initiative prise en commun accord avec le gouvernement central de Bamako, avec qui nous sommes encore en état de belligérance, n’est pas du tout bien vue », prévient Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.

 

 

Alors qu’en début d’année, une délégation du MNLA a quitté Alger faute d’entente avec les autorités dans le cadre des négociations sur le nord du Mali, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh a lui annoncé qu’il souhaite créer sa coalition dans les prochains jours dans la capitale algérienne.

 

par RFI

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Même mode d’action à l’approche de chaque négociation majeure. Le mouvement tronc pousse d’autres branches appelées dissidences. Tandis qu’une partie incantera sa volonté pour la paix, l’autre branche maintiendra la pression militaire influençant ainsi les décisions politiques. Maliens, ne vous tromper pas. A bè fougôtô. Avec l’arrivée du maroc dans les négociations, soyez sûr que l’Algérie créera et soutiendra un groupe pour prouver au nouveau venu qu’elle est incontournable. A nos dirigeants de se donner les moyens pour déjouer les pronostics.

  2. Des étrangers comme ce Assaleh qui veulent en imposer au maliens. Des faux mouvements, des faux combattants, de fausses gens. Continuez ce jeu avec ces bandits et bientôt vous n’aurez plus de pays à vous! Qu’ils retournent dans leur Algérie, Mauritanie et nous laissent notre pays!

  3. Ibrahim ag-Mohamed-Assaleh, le Mahdi (nouveau messager d’ALLAH) dont l’apparition est attendue depuis un certain temps est révélé ces jours et attend sa reconnaissance pour promouvoir la cause touarègue, du Nord Mali (touareg) au du Sud algérien (touareg) !

    Comme il l’affirme, je cite Ibrahim ag-Mohamed-Assaleh : « L’Algérie, c’est un pays frère avec lequel nous partageons les mêmes communautés (touarègues, NDLR) de chaque côté de la frontière….Si vous pensez que je suis proche d’Alger, je vous réponds “oui, nous (les rebelles touaregs, NDLR) le sommes géographiquement et socialement”… La majeure partie du sud algérien est occupée par des Touaregs. Je pourrais même dire que je suis à 50% algérien. », le Mahdi (nouveau messager d’ALLAH) dont l’apparition est attendue depuis un certain temps est révélé ces jours et attend sa reconnaissance pour promouvoir la cause touarègue, du Nord Mali (touareg) au du Sud algérien (touareg) !

    Vivement une dissidence de la rébellion touarègue du Mali qui intégrerait un concept nouveau et révolutionnaire de rébellion (soulèvement) des touaregs du Sahara du Sud algérien ; ainsi, la crise dite de la question touarègue au Mali se déplacerait du Sud saharien pauvre au Nord saharien riche et intéresserait un pays riche fort militairement, l’Algérie et soulagerait un pays pauvre et militairement faible, le Mali.

    Cette trouvaille du vaillant rebelle touareg, ex-député malien, devrait rencontrer l’assentiment, voire l’encouragement et le soutien de la France encore nostalgique de son passé colonial saharien, de ses Lithamés, les Hommes Bleus du Sahara, pour lesquels Sarkozy et Hollande ont déjà mis et mettent tout un paquet pour leur trouver un foyer dédié à eux seuls et dont l’exploitation des ressources du sous-sol reviendrait à la seule France compatissante !

    Sincèrement

Comments are closed.