Les récents affrontements entre l’armée malienne et les groupes armés à Kidal, prouvent, une fois de plus, qu’il y a une véritable complicité entre les groupes terroristes et le MNLA. La Minusma et Serval viennent d’en avoir la preuve.
Arrivée au Mali en janvier 2013, l’opération Serval avait réussi à mettre en déroute, à partir de Konna, les djihadistes et les groupes terroristes qui occupaient les deux tiers du territoire national. Quelques semaines ont suffit à l’armée française (Serval) pour libérer les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Par cette opération, Serval indique avoir chassé les terroristes du territoire national. Mais une équation à plusieurs inconnus taraudaient et continue de tarauder l’esprit de nos concitoyens. Car au moment où Serval crie victoire, les combattants du MNLA, ceux-là même qui ont déroulé le ‘’tapis rouge’’ aux terroristes dans notre pays, prennent leurs quartiers à Kidal. Aujourd’hui, on n’a pas besoin d’un test ADN pour confirmer la complicité entre MNLA et les groupes terroristes. Ils ont combattu côte à côte pour l’occupation des régions du nord en 2012. Et continuent toujours à commettre, ensemble, des crimes contre l’humanité dans le septentrion malien.
Le gouvernement a toujours sonné l’alerte, quant à leur connexion, en vain. La France et la communauté internationale ont toujours fait fi de cette situation et exigent de négocier avec le MNLA. Afin, dit-elle, de trancher la question de Kidal. Mais l’Accord de Ouagadougou a été foulé au pied, par le MNLA et d’autres groupes séparatistes au vu et au su de la communauté internationale. Toute chose qui a mis les négociations en péril.
La visite mouvementée du Premier ministre, Moussa Mara à Kidal où, il a été accueilli par les roquettes des groupes armés, semble avoir donné un autre tournant à la crise.
Samedi 17 mai dernier, un affrontement entre l’armée malienne et les groupes armés appuyés par les djihadistes a fait 36 morts dont 28 combattants des groupes armés ; une trentaine de fonctionnaires maliens ont été faits prisonniers par le MNLA, dont certains ont été sommairement exécutés de la même façon que les militaires maliens qui ont été égorgés en 2012 à Aguelhoc. Une autre collision a eu lieu à Kidal, mercredi dernier, entre les forces armées maliennes et les groupes terroristes. A ce jour, le bilan de cet affrontement n’est pas connu. Mais les exécutions sommaires à Kidal prouvent à suffisance que le MNLA n’est ni plus, ni moins qu’une organisation terroriste, protégée par certains pays, qui justifient leur présence au Mali par la lutte contre le terrorisme.
Pour les autorités maliennes, non seulement, il y a une complicité entre le MNLA et AQMI ; ils ont, aussi, le même mode opératoire. Comme en témoigne l’assassina des préfets et Sous-préfets de Kidal.
Si la communauté internationale veut la paix, une paix durable au nord du Mali, elle doit inscrire le MNLA sur la liste des organisations terroristes. Et le traiter comme tel.
Abou Berthé
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Leçons d’une guéguerre
L’offensive, lancée mercredi dernier à Kidal par l’armée malienne contre les groupes armés, n’a certes pas permis de reconquérir la huitième région du Mali, trop longtemps restée une zone de non –droit où, cohabitent jihadistes, narcotrafiquants et marchands d’otages. Mais elle est riche en enseignements.
Elle aura permis aux Maliens, toutes communautés confondues, de saisir les vrais enjeux qui entourent Kidal. Après deux ans d’attente, de valse –hésitation et de négociations stériles, nos concitoyens ont, désormais, compris que pour faire bouger les choses, une seule recette : la mobilisation.
D’abord, autour de nos forces armées et de sécurité. L’affrontement, mercredi 21 mars, entre l’armée malienne et les groupes armés aura permis à nos troupes d’avoir davantage confiance en leur capacité opérationnelle. A l’issue de deux heures de combats, le MNLA a été défait. A 12 heures déjà, son porte – parole sollicitait un cessez –le feu sur les antennes de RFI.
Le MNLA n’aurait jamais imaginé qu’il serait mis en déroute par l’armée malienne. N’eût été le soutien militaire, à lui apporté par les groupes jihadistes tapis dans les collines, Kidal serait aux mains de l’armée malienne.
Cette guéguerre aura, aussi, permis aux populations maliennes de se mobiliser derrière leurs autorités. Et, du coup, mettre à nu le ‘‘complot’’ qui se trame contre notre pays. De Kayes à Tombouctou, en passant par Sikasso, Gao, Koulikoro, Ségou… Les populations battent le pavé. Avec des slogans hostiles à la MINUSMA et à la France.
Cette mobilisation générale aura permis de faire bouger les lignes au sein de la communauté internationale. Outre l’indignation suscitée de part le monde par l’assassinat des six préfets par le MNLA, la MINUSMA et Serval décident, dorénavant, de travailler aux côtés des troupes maliennes pour la sécurisation des villes du nord.
Bref, la tentative de l’armée malienne de faire s’exercer l’autorité de l’Etat à Kidal et la mobilisation générale, qui s’en est suivie, a permis aux uns de comprendre que « le plus fort n’est jamais fort pour le rester, s’il ne transforme pas sa force en droit et l’obéissance à la règle », comme dit Chateaubriand.
Et aux autres de se conformer à la résolution 2100 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
En attendant, gouvernement et groupes armés s’apprêtent à relancer les négociations.
« Ni koma kè, ko té don ! », dit un adage bien de chez nous. En d’autres termes, ‘‘A quelque chose, malheur est bon !’’.
Oumar Babi
Les groupes terroristes au Mali: Radio Kayira, Mnla, Ansardine Mujao. Tous sur la liste noire des organes terroristes.
Oui Mr Le Journaliste le MNLA est un groupe terroriste car tout porteur d’armes de guerre sur un territoire indépendant et affilié aux Nations Unies commet un acte criminel s’il ne relève pas de l’Armée Nationale.
Fin de citation.
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