MNLA et Kidal : Crainte ou sauve qui peut ?

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Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (à g.), du MNLA, en conversation avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères Dijbril Bassolé (à dr.) à Ouagadougou, le 9 juin 2012

La quasi-totalité des maliens accusent le MNLA d’être à la base de cette rébellion que connait le Mali. Il faut noter que ce problème  existe depuis l’indépendance du Mali. Et chaque président a joué sa partition : Modibo Kéïta, Moussa Traoré, Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré.
Après les évènements de Mars 1991 ou la chute du régime de Moussa Traoré, le mouvement s’est agrandi et une grosse somme était destinée au développement du Nord- Mali. Le pire est qu’on négocie avec Jean, demain Paul se pointe. La flamme de la paix signée au nord n’a été qu’une simple utopie. De la transition d’ATT au régime d’Alpha Oumar Konaré, le constat est amer. Après ses deux mandats, le relai a été donné à ATT où il atteint son paroxysme après l’évènement du 22 Mars 2012. Les putschistes mirent fin au régime d’ATT et les trois  régions du Nord (GAO, TOMBOUCTOU ET KIDAL) ont été à la merci des rebelles pendant que l’armée malienne avait opté pour un repli tactique. L’indépendance a été prononcée par le MNLA et la Charia islamique par Ançar-Dine (des enfants du pays). D’autres groupes y existent en dehors des deux groupes notamment AQIMI et BOKO-HARAM. Sont ils les même avec des appellations différentes ? Telle est la question pertinente ? Mais au début ces groupes combattaient ensemble même s’il y avait des différences dans la ligne de conduite. Les maliens ne connaissaient que le MNLA, une des raisons d’accuser le mouvement d’être à la base de ce qui se passe de nos jours. Jusqu’à DOUENTZA était le fief des rebelles. Trop c’est trop, l’attaque de KONNA a été la base de l’intervention militaire française dénommée « OPERATION SERVAL ». Du début à nos jours cette intervention française a été un ouf de soulagement pour les maliens et la population victime. Konna, Diabali, Léré, Gao et actuellement Tombouctou. Des dernières nouvelles font état de la reprise de Kidal par le MNLA, après un échec de négociation avec le gouvernement malien au Burkina Faso. Selon certaines sources, Blaise Compaoré serait soupçonné dans cette affaire du MNLA. Dans cette opération de libération du Nord- Mali, il faut noter le retard de la CEDEAO d’envoyer des contingents, mais le TCHAD adoucit le cœur et Idriss Débi est l’un des présidents les plus appréciés au Mali, malgré que son pays ne soit pas de la CEDEAO. Ses soldats sont beaucoup sollicités par leur exploit dans le désert. Chaque jour, le dossier Nord-Mali devient de plus en plus une affaire internationale. L’attitude du MNLA impressionne l’opinion publique après tant d’échec de négociation et d’exactions au sein de la société civile et militaire. Les troupes maliennes, appuyées par celle de la France et certaines étrangères avancent en flèche. Est-ce que cette avancée est à la source du changement brusque de position du MNLA qui voit aujourd’hui un échec programmé. Et pourtant ils n’ont pas toujours renoncé à leur idée d’indépendance autant que l’Anneçar-Dine n’a pas Le temps est le meilleur juge.
Ibrahima Mamadou DEMBELE

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4 COMMENTAIRES

  1. L’actualité donne raison à mes anciens posts, après avoir chassé Ansar dine de Kidal, aujourd’hui, ceux sont les chefs de ces groupes terroristes qui viennent d’être pris. Ansar dine aurait elle perdu son chef? Ce djiadiste qui a terrorisé kidal pendant des mois. Ces touaregs font honte au peuple tamashek. L’AZAWAD doit être libéré de ces DJIADISTES.

  2. Quand bien même ces djiadistes seraient des TOUAREGS, ils ne représentent pas les confédérations touaregs du nord. Ansar dine et le mia sont des terroristes qui défendent leurs intérêts et se servent de l’AZAWAD, territoire des Touaregs, pour faire leurs trafics. Fuir ces gens et ne pas négocier, voila ce qu’il faut faire avec ANSAR DINE et le MIA.

  3. Si la France veut conserver sa renommée acquise durant cette opération au Mali, elle doit rester derrière la résolution de l’ONU sur le Mali Base légale du déploiement des troupes alliées(recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali).
    La France ne doit pas faire de deal (complicité) avec des mouvements armés qui ne sont pas dans logique cette résolution sus-visée.
    l’histoire retiendra cette grosse erreur du gouvernement Hollande.

  4. moi en tout ca je ne fais pas confiance ni a blaise compaore ni a ses soldats qui ne doivent pas etre les seuls restés a manatali pour empêcher les rebels d’infiltrer par manantali pour atteindre bamako.je ne fais du tout confiance a l’hôte des rebels du mnla les destabiliteur de notre beaut pays.

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