Mission de formation de l’UE au Mali : Les instructeurs déjà à Bamako

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Le Conseil a lancé ce jour la mission de l’UE visant à apporter un soutien à la formation et à la réorganisation des forces armées maliennes. Un élément précurseur est arrivé à Bamako le 8 février et commencera à s’acquitter des tâches d’expertise et de conseil dans les jours qui viennent.

Les instructeurs militaires devraient être déployés avant la fin du  mois de mars. Cette opération, lancée dans le cadre de la résolution 2085 (2012) du Conseil de Sécurité des Nations unies, fait partie intégrante de l’approche globale de l’UE à l’égard de la situation au Mali et dans la région du Sahel. Elle vise à contribuer à améliorer la capacité militaire des forces armées maliennes, dans le but de leur permettre, sous le contrôle des autorités civiles, de rétablir l’intégrité territoriale du pays.

Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union, a déclaré: “Je remercie les États membres et les pays partenaires qui apportent leur contribution; leur action énergique

a permis que la mission soit déployée. EUTM Mali œuvrera en faveur de la stabilité au Mali et dans la région du Sahel, aujourd’hui et pour l’avenir. Le respect des droits de l’homme et la protection des civils constitueront un volet important du programme de formation.”

EUTM Mali dispensera des conseils et une formation militaire aux forces armées maliennes, y compris en matière de commandement et de contrôle, de logistique et de ressources humaines, ainsi que dans le domaine du droit humanitaire international, de la protection des civils et des droits de l’homme.

La mission ne participera pas à des opérations de combat. C’est le général français François Lecointre qui est le commandant de la mission de l’UE, dont les effectifs comptent environ 500 hommes. Les coûts communs de l’opération sont estimés à 12,3 millions d’euros pour la durée du mandat initial de 15 mois. Le quartier général sera établi à Bamako, tandis que la formation se déroulera à Koulikoro.

Bruxelles, le 18 février 2013 

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4 COMMENTAIRES

  1. S’ils sont à Bamako ,il pourront s’entrainer avec Sanogo qui ne sait pas tenir un fusil ………ensuite il pourra aller defendre Kidal :mrgreen:

  2. Pourquoi la formation se déroulera t-elle a Koulikoro puisque que la menace vient toujours du nord. Alors pourquoi pas à Gao , Tombouctou ou bien même à Kidal du moins nos Forces Armées et sécurités s’accommoderont bien avec le terrain et le climat

  3. “tout a été planifié: la chute du Grand Mali mais par qui?”
    Quelle lecture faites-vous de la prise d’otage du Français, Gilberto Rodriguez Léal, enlevé dans le cercle de Diéma? (maliweb-info)
    Ce n’est pas ma première fois de déplorer cette situation. J’ai eu à manifester mon mécontentement à plus d’un titre auprès de quelques journalistes de la presse internationale. Dès le lendemain de l’acte, au nom de ma commune, j’ai eu à déposer une plainte devant la juridiction compétente. Nous avons subi trop de pertes avec cet évènement malheureux. D’abord cela a joué sur l’économie, dans la mesure où la ville recevait beaucoup de touristes. Et depuis lors, je n’ai pas vu un seul étranger dans ma commune. C’est d’ailleurs avec la sensibilisation des uns et des autres que nous avons pu retenir les ONG humanitaires qui aussi étaient sur le point de partir. La raison de ma plainte va aussi à l’encontre de la protection de ma population. Un facteur très important qu’il ne faut pas négliger. Lors de l’enlèvement, les bandits sont venus avec des armes pour réaliser cette opération. Et si les habitants sans défense avaient tenté de les en empêcher, il y aurait certainement eu beaucoup de morts. Ce cas est une première dans notre localité.
    Après analyse approfondie de cette prise d’otage, je peux dire que l’action ressemble à une mise en scène parfaite du Français et ces islamistes. En effet, la manière dont cette action s’est déroulée laisse à réfléchir. Je n’ai pas besoin de vous renseigner sur le contenu du rapport d’enquête déposé au niveau de l’ambassade de France, mais il faut dire que Gilberto s’attendait vraiment à cela, autrement dit à être capturé. Et c’est un coup monté pour venir salir le nom de notre localité. Gilberto Rodriguez Léal savait pertinemment qu’on le suivait, parce qu’il a eu à contacter ces gens quand il était en Mauritanie. Ce qui veut dire qu’il connaissait bien ses ravisseurs. Et si cette personne vient jusqu’à l’intérieur de la ville sans se présenter à la brigade de la gendarmerie ou à la douane, cela signifie en clair qu’il a cherché à être enlevé. En plus, il ne s’est aucunement manifesté devant les autorités compétentes de la ville de Diéma à son arrivée. Et quand il est rentré dans la ville, il a pris le temps d’aller à la radio pour communiquer avec sa famille résidant en France par internet. En outre, ce qui me paraît obscure dans cette histoire, c’est qu’il échangeait avec sa famille en arabe. En conclusion, dans son journal, il disait qu’il a beaucoup appris avec ces gens sur le Mali. Donc à vous d’apprécier la situation à votre tour. Ce coup de théâtre n’est pas la 1ère ni la dernière de la part de ces gens là.il ya eu aussi le cas de Douentza, celle de Tombouctou monté tout récemment pour salir notre armée. Soyons et restons donc très vigilants.

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