Toujours pas de compromis à Tombouctou autour de la mise en place des autorités intérimaires. Après Kidal, Gao et Ménaka, où elles ont été investies, l’installation de celles de Tombouctou et de Taoudeni se heurte toujours à l’opposition d’une partie de la population. Prévue pour le lundi dernier, la mise en place de ces autorités au niveau local a été reportée suite à des protestations du Congrès pour la Justice dans l’Azawad. Le processus reste bloqué, mais les discussions sont cours pour un consensus.
Si à Gao un arrangement a permis aux différents groupes armés d’adhérer au processus, à Tombouctou la situation est loin d’être réglée. Les éléments du Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA), particulièrement hostiles à ces autorités, continuent d’opposer un niet catégorique à leur installation. Après plusieurs négociations, les chek-points qui étaient sous le contrôle du MAA la semaine dernière ont été libérés, mais le CJA maintient la pression militaire.
Le Congrès pour la Justice dans l’Azawad qui dit ne pas être contre les autorités intérimaires, exige sa « participation pleine et entière » dans tout le processus des actions concernant la région. Le mouvement réclame le droit d’être intégré au processus de DDR et veut obtenir des représentants dans les différentes commissions liées à l’accord de paix.
Jusqu’à hier, l’atmosphère était toujours tendue à Tombouctou. Environ une trentaine de pick-up lourdement armés sont stationnés autour de la ville depuis vendredi, selon des sources locales. Pendant les négociations, il a été dit que la liste des autorités intérimaires ne sera pas modifiée. La question est de savoir comment intégrer les éléments du CJA dans la mise en place des autorités intérimaires. A Tombouctou la tension reste donc vive malgré la libération de certains chek-points par le MAA.
Le CJA, quant à lui, campe sur sa position. Selon ses responsables, il n’y a pas question d’accepter un compromis qui ne prend pas en compte la satisfaction de leurs revendications. « Les négociations avec les autorités sont au point mort ces derniers jours. Nous avons parlé de certains éléments la semaine dernière et au début de cette semaine, les promesses ont été faites, on nous a donnés espoir pour que les choses avancent, mais jusqu’à présent, on est au même stade, rien n’a évolué concrètement », regrette le porte-parole du CJA, pour qui la question sur les vraies raisons du blocage du processus doit être posée à l’Etat.
Selon Hamata Ag El Mahady, le CJA n’abandonnera pas ses positions. « Nous, nous n’avons pas libéré les chek-points que nous occupons, il s’agit des groupes armés, notamment les deux branches de MAA qui sont avec la CMA et le gouvernement, ce sont ces chek-points qui ont été remis aux autorités maliennes. Les positions que nous occupons, nous ne les avons pas encore abandonnées et nous ne comptons pas les abandonner tant que nos revendications et toutes nos doléances ne sont pas satisfaites », a déclaré le porte-parole du Congrès pour la justice dans l’Azawad.
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Triste Mali! C’est vraiment le monde à l’envers, lorsque ce sont les bandits qui imposent leur loi, et la légalité obéi. Une première dans le monde. La communauté Internationale qui n’a jamais rien résolu reste stoïque devant une situation qui semble la dépasser. Aucune sanction n’est prévue contre les fauteurs de troubles, au contraire, une porte de sortie de crise est en train de leur être aménagée. En d’autres temps, ces bâtards ne franchiraient pas le rond-point sur la route de Kabara, qu’ils se feraient descendre comme des pigeons. A la place de forces armées, fama et minusma confondues, nous n’avons que des pédés. Comment comprendre la prise des positions de l’armée en plein Tombouctou, en violation de toutes les règles et du cessez le feu. Toutes les troupes sont restées l’arme au pied pendant que les bandits faisaient la loi dans la ville, tenant par les couilles les forces en présence. Ils ont bien le droit de demander des postes dans l’affaire, mais de là, tenir par les couilles, gouvernement, famas, minisma et communauté internationale, ils en ont fait trop. D’un autre point de vu, ils avaient été très clair dès le début; le gouvernement d’incapables du Mali n’obéit qu’au bruit des armes. La poursuite des négociations semble leur avoir donné raison. Le crépitement des armes semble porter ses fruits. Mais, vivement que ce crétin d’I.B.K dégage après. Les Maliens ne peuvent plus continuer avec cet cancre de Président, aussi irresponsable qu’incompétent.
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